Chapitre 17 : Visite surprise.
Le lendemain matin, je me réveillai
et pris une douche.
L’infirmière vint me voir et elle
n'était pas seule.
- Bonjour !!!!
- Asahi !!
- Tu vas mieux ?
- Oui merci et vous ?
- Nous ça va, ne t'inquiètes pas, guéris vite !
- Ça va déjà beaucoup mieux, merci.
Josie revint avec un plateau
repas, les groupies de Moon et Sam entrèrent aussi.
- Sale xxxx, crève !!!
- Meurs, bordel !!!!
Je ne sais pas pourquoi mais
j'eus peur et me cacha derrière Josie en agrippant sa tenue.
- Sortez tout de suite de cet hôpital !!
Josie était rouge de colère.
Sam poussa les groupies vers la
sortie et referma la porte derrière lui.
Je me décollai de Josie et eu
peur pour les filles vues qu'elles étaient avec Sam qui devait sûrement leurs
passer un savon.
- N'aie plus peur, elles sont parties.
- Merci.
- Elles sont ingérables mais elles s'étaient calmés quand tu n'étais
plus là.
- Ah, je devrais peut-être rester ici alors ?
- Non, dit pas n'importe quoi, la folle !
- Je rigole Sabi, hihi.
- Dit, tu tu n’ennuies pas trop enfermés ici ? Tu ne voudrais pas sortir
quelques minutes ?
- Si, j'aimerais bien mais je ne sais pas si je peux.
On regarda tous en faisant des
yeux de biches, Josie qui soupira.
- Tu as le droit de sortir que si je t’accompagne dans le jardin de
l'hôpital et que ce n'est pas longtemps.
- 5 minutes alors, c'est tout stp ?
- D'accord, attends-moi là, je vais prévenir qu'on va dans le jardin.
- Merci !!!
Je lui fis un câlin et la laissa
partir, Sabrina me sauta littéralement dessus.
- Douce...
Je n'eus pas le temps de finir ma
phrase que l'on était déjà tomber.
Elle se releva d'un bond, toute
paniquée et inquiète.
- A... Asahi ? Ça va ? Je suis désolée, je n’ai pas fait exprès,
désolée.
- Ne t'inquiètes pas Sabi, je n'ai rien.
Elle me serra dans ses bras pour
s'excuser encore une fois.
Les autres vinrent aussi me
prendre dans leurs bras.
- Heureusement que tu vas mieux.
- Oui, hihi.
Josie revint vêtue d'une veste en
cuir et je regardai ma tenue en me disant que je n'allais pas sortir comme sa.
Comme si Josie avait pu lire dans
mes pensées, elle ouvrit le placard et en sortit ma veste en jean.
Je l’enfilai en souriant.
- Merci Josie, comment avez vous su que je pensais à ça ?
- Je ne le savais pas, je me suis juste dit qu'il serait mieux que tu
enfiles quelque chose pour sortir.
- D'accord, merci de prendre soin de moi.
Je lui fis un sourire et les
filles la remercièrent aussi.
- Merci de prendre soin d'elle, madame.
- De rien, c'est normal les filles, aller venez on y va.
On souriait toutes, Sam entra et
les filles lui expliquèrent qu'on sortait prendre l'air.
- Tu rentres alors ?
- Non pas tout de suite, Josie accepte juste que je prenne un peu l'air
et je pense que je devrais rester encore un peu.
- Ok.
Pendant que Sam et moi parlions,
nous étions tous sortit de la chambre et étions dans l'ascenseur.
Josie sortit de l'ascenseur, on
la suivit, on traversa un couloir, elle ouvrit une porte et nous étions
arrivés.
- Wow !!!
Devant nous un beau parc fleuri
avec un coin banc et un coin jeu pour enfants.
Des balançoires, des cabanes, des
piscines à balles et autres jeux pour enfants.
On se balada dans ce parc,
presque tout le monde s'asseyait sur un banc.
Sauf moi, qui préférée aller sur
une balançoire et Sam vint me pousser.
- T'es trop mignonne.
- Tu trouves ? Tu ne te moques pas de moi parce que j'ai l'air d'une
gamine ?
- Je ne me moque pas et oui tu as l'air d'une gamine mais c'est mignon.
- Vraiment ?
- Ouais.
Soudain deux personnes arrivèrent
et se tenait face à moi.
- A... Asahi ...
La dame se mit à pleurer et
l'homme la serra dans ses bras avant de s'adresser à moi.
- Comment tu t'es mis dans cet état ?
- Je suis désolée, beau papa ...
Oui, devant moi ce tenait mes
parents adoptifs.
- Ne t'excuses pas Asahi, ce n'est pas de ta faute, si ?
- Je ne sais pas ...
- Comment sa ?
Josie vint à mes côtés et prit la parole.
- Monsieur, Madame, votre fille a était assommer par erreur. Un de ces
camarades l'a assommé parce qu'il ne l'avait pas reconnu.
- Comment a t'il fait pout ne pas la reconnaître ?
- Il faisait nuit noire, beau papa et ...
- Asahi ! Pourquoi, est tu sorti en pleine nuit de ta chambre ?!?
- Ma camarade de chambre était sortie en pleurs, je voulais savoir
pourquoi ...
- Tu n'as pas à sortir de ta chambre comme ça, regarde ce que ça t’a
couté.
- Je vais bien je te signale et arrêtez de faire semblant de vous
inquiétez pour moi.
- Semblant ? Tu penses vraiment que ... que ton père et moi faisons
semblant ?
- Oui pour sauver les apparences !
- Mais qu'est ce qui te fait penser ça ?
- Du jour au lendemain, vous venez me voir et parce que je suis
hospitalisée ...vous ... vous...
Les larmes aux yeux, je
n'arrivais plus à parler, ma tête devenait lourde.
Je ne voyais plus clairement à
cause de mes larmes tout était flou.
Les voix s'entremêlaient et
faisait échos sans que je ne comprenne ce que l'on me disait.
Mes jambes me lâchèrent, je tombai
puis plus rien, le vide.
- Aie ...
Des électrochocs me réveillaient,
ma tête me faisait encore super mal.
Qu'est ce qu'il se passe ?
Pourquoi, je suis dans une salle
d'opération ?
Qu'est ce que ces gens veulent me
faire ?
- Mais ... qu'est ce que vous me faites ?
- Nous vous opérons, restez tranquille, tout ira bien. Infirmière, gaz
pour la patiente s'il vous plaît.
Mais je rêve, il veut m'endormir
mais pourquoi ?
L'infirmière qui était nul autre
que Josie, me mit un masque de gaz soporifique.
Puis me chuchota quelques mots.
-
Calmes toi, tout va bien se passer, ne bouge pas et dors, je te raconterais ce
qu'il s'est passer quand tu seras réveillée.
- D'a...
Le gaz m'avait déjà endormie
avant que je puisse finir mon mot.
Quand je me réveillai j'était
dans ma chambre avec Sam, Josie et mes parents adoptifs.
Je me précipitai dans les bras de
Sam.
- Asahi, ça va ? Ils t'ont fait du mal ? Je
vais les exploser si c'est ça.
- Non, c'est juste ma tête qui me fait mal, j'ai dormi combien de temps
cette fois ci ?
- Même pas deux heures, t'inquiètes.
- Asahi, pourquoi es-tu aussi douce avec ce
garçon ? Pourquoi se permet-t-il de te prendre dans ses bras ?
- C'est normal je suis son petit ami et laissait la tranquille. C'est à
cause de vous qu'elle souffre ...
Je le coupai avant qu'il ne
dise une bêtise.
- Sam, calme toi et laisse-moi gérer ça. Beaux parents, Sam est mon
petit ami...
- Quoi ? Tu n 'es pas sérieuse ?
- Déjà ? Tu devrais te calmer, tu n'es pas en âge pour ce genre
d'histoires.
- A vous écouter je n'ai l'âge de ne rien faire et dire de toute façon.
- Asahi !
Mon beau père essaya de me gifler
mais Sam attrapa sa main.
- A votre place, je ne ferais pas ça, voyez vous Asahi n'est plus seule.
Il fut choqué, presque blessé à
voir son visage, il était très énervé et ma belle mère aussi.
J'espère qu'ils ne vont pas
décider de me reprendre pour que je recommence mon ancienne vie.
Les déménagements, les nouvelles
villes, la solitude, l'ennui, leurs sermons, leurs excuses...
Je ne veux pas retourner à cette vie.
- Père vous n'auriez pas dû essayer de me gifler ici, mais s'il vous
plaît ne me retirez pas du pensionnat. Je ne veux pas retourner à mon ancienne
vie !
Ils me regardaient tous perplexe,
ils ne devaient pas comprendre pourquoi je disais ça.
En même temps, même mes parents
adoptifs ne doivent pas savoir que j'ai plus souffert en silence qu'autre
chose.
Bizarrement, Sam avait l'air de
me comprendre mais montrait beaucoup de haine envers mes parents adoptifs.
Des téléphones sonnèrent,
c'étaient ceux de mes parents adoptifs qui prirent leurs jambes à leurs coups.
Sûrement leurs boulots, on se
mit tous à rire en les voyant partir comme ça.
On dirait presque qu'ils ont eu
peur et que leurs téléphones les ont sauvés au bon moment.
Je fus éblouie par la beauté de
Sam, qu'est ce qu'il est mignon quand il rit.
Josie sortit avec mon plateau, la
nourriture ne devait plus être bonne.
Où c'est l'heure de déjeuner, il
doit être midi voir plus vu ce qu'il s'est passer.
Effectivement, il est 13 heures
et mon ventre cri famine.
Je me demande si Sam à manger, il
a dû me surveiller tout ce temps le connaissant.
- Sam, tu as manger ?
- Non, je n’avais pas faim et j'avais trop peur pour toi.
- Désolée, tu veux que je demande à Josie de te ramener quelque chose ?
- Non,
j'irais manger après mais d'abord je veux te voir manger et sourire.
- Je souris déjà regarde.
Je lui fis un grand sourire et il
souriait aussi, il est trop mignon.
- Qu'est ce qu'il y a tu rougis ou tu as de la fièvre ?
Il mit sa main sur mon front et
je rougis encore plus.
- Ça n'a pas l'air d'être de la fièvre, mademoiselle rougit en me voyant
...
Il me chatouilla, comme je suis
chatouilleuse, j'éclata de rire et ça le faisais rire de me voir comme ça.
- Je te fais autant d'effet, sérieux ?
- Ce n'est pas ma faute, hihihi... t'es.. t'es tellement beau, hihihi
...
Il arrêta de me chatouillais et
fit des poses comme les mannequins.
Ils les imitaient bien, hihi,
c'est drôle de le voir comme ça.
Il est tellement naturel, il se
prend rarement la tête et il est si spontané.
Puis d'un coup, il se pencha vers
la fenêtre et se mit à penser ou rêver, je ne sais pas.
- Hé ! Qu'est ce qu'il t’arrive ?
- Rien je pensais à tout et à rien.
- Personne ne sait à quoi tu peux pensais. Tu restes là, regardant
dehors comme s’il se passait quelque chose. Bref, je peux savoir à quoi tu
penses ?
- A moi, toi ... avant, maintenant, après ...
- Pourquoi te casser la tête au lieu de penser à vivre ? Tu vas rater
des choses, si tu fais tout le temps ça.
- Ok, mon ange ! Je vais penser à toi et ce que je pourrais faire.
Il me lança un regard effrayant
et se leva.
- Attends, qu'est ce que tu vas faire ?
- Ne t'inquiètes pas, rien de très méchant...
Il s'assit à côté de moi et me
refis des chatouillis.
Je failli tomber tellement je me
tortiller de rire mais il me rattrapa et me plaqua contre lui.
Je relevai tout juste les yeux
qu'il m'embrassa avec une telle fougue mais si gentiment à la fois.
Je compris que c'était une sorte
de témoignages du manque que je lui ai fait subir.
- Oulla, je t'ai autant manquée.
- Merci de ne pas m'avoir oublié.
- De rien, Samii...
Josie revint avec deux plateaux,
de la salade, deux plat de pâtes avec du poisson, de la soupe, des petits
suisse, et de l'eau.
On se mit à manger, dans le
plateau de Sam il y avait un petit bout de papier.
Surement le prix du repas car
Josie a beau être gentille, elle ne peut pas nous payer nos repas.
Puis, ça ne se fait pas, elle n'a
pas à payer des frais pour nous.
Elle ressortit pour nous laisser
manger tranquillement.
- Avant que j'oublies, quand vous aurez fini appuyez sur le bouton
d'appel et quelqu'un viendra débarrassait.
- D'accord, merci Josie.
- De rien.
On mangea sagement pendant une
dizaine de minutes.
Sam appuya sur le bouton d'appel,
5 minutes après un infirmier vient et on lui dit que Josie nous a dit d'appeler
quelqu'un pour débarrasser.
Il débarrassa et nous laissa
seuls, on resta muets puis je brisai le silence.
- Les cours se passent bien ?
- Oui même si ma mère me dit de
pas y aller pour te voir.
- Elle est gentille, tu en as de la chance.
- Ouais c'est vrai.
- Tu devrais comme même aller aux cours, ça serait mieux.
- D'accord mais ne me sermonne pas comme Lysandre, stp.
- Il te sermonne ?
- Oui, il n’aime pas que je fasse le méchant ou autre chose, c'est une
vraie mère poule.
- C'est mignon, hihi.
- Par contre, désolée mais je dois aller le rejoindre pour répéter. Si je
n’y vais pas il va m'engueuler.
- Ne t'inquiètes pas, vas y Samii.
Il me fit un gros bisou et partit,
je me demande ce qu'il doit répéter.
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