Chapitre 16 : retour à l'hôpital.
Pendant la nuit, je me réveillai à cause de petit cri
incompréhensible.
Au début, je me rendormis en croyant que c'était des élèves
qui traînait dans les couloirs.
Mais quelques minutes plus tard, environ 15 minutes plus
tard, le bruit se rapprochais.
Quelqu'un ouvrit la porte et entra, c'était Mélo qui criait.
Je descendis pour lui demander ce qu'il y avait, mais elle ressortit
en pleurant, je lui courais après puis Jules apparut.
Il me frappa à la tête avec quelque chose et ... plus rien
...
Je sentis juste mon corps recevant le coup puis celui d'un
mur.
Le vide se fit en moi, plus rien ne restait, endormis je
rêvai que je marchais dans un long tunnel.
Il y avait une lumière insaisissable que je n'arrivais pas à
atteindre ...
Je me réveillai dans un lit d'hôpital avec un bandage sur la
tête.
Une seringue dans le dos de ma main reliée à un sachet de
sang.
Mon corps était si maigre comme vider et mes mains étaient
toutes blanches.
Peut-être étais je morte ? Où peut-être que l'on utilisait
mon corps en le vidant de mon sang.
Un mal de tête m'assomma et je m'endormis en me réveillant
je vis qu'il y avait quelqu'un.
Un beau jeune homme aux yeux gris et à la chevelure brune.
Qu'il était beau, mon cœur commençait à battre si fort que
ça en était douloureux.
- A ... aie ...
- Asahi, mon amour,
attends j'appelle les doc' !
Je le vis appuyer sur un bouton en étant stressé et très
inquiet.
Une infirmière arriva peu après.
- Mademoiselle est
réveillée ?
- Oui ...
- Dépêchez vous,
elle a mal, soignez-la !
- Monsieur, je vais
vous demander de sortir. Vous allez stresser ma patiente.
- Je vais me calmer
mais soignez la, s'il vous plaît !
- Je vais faire de
mon mieux mais sortez vous calmer dehors !
- Da ... D'accord
...
Il sortit et la dame mis une chose étrange sur mon bras.
C'était froid puis elle marmonna quelque chose.
L'infirmière utilisa quelque chose sur mon front qui fit un
bruit.
Elle écrivait et marmonnant en même temps.
- Vous allez bien ?
- Non.
- Pourquoi ? Avez
vous mal quelque part ?
- Oui à la tête et
je ne vois pas ce que je fais ici.
- Amnésie ... Vous
rappelez vous, qui vous êtes ?
- Non, je n'en ai
aucune idée.
- Ah ... ça serait
effectivement de l'amnésie ...
- Qu'est ce que
l'amnésie ?
- C'est une maladie
qui signifie que vous avez perdu la mémoire.
- Je ne pourrais pas
la retrouver ?
- Si, mais cela ne
dépend pas de nous mais du temps.
- Combien de temps
cela va prendre ?
- On ne peut pas
mettre de chiffres car cela dépend de ce qui a provoquer cette perte.
- Il y a des chances
que je ne retrouve pas la mémoire alors ...
- Malheureusement,
je ne peux rien vous dire de plus mais sachez que nous ferons de notre mieux.
- D'accord ...
- Sais tu qui étais
le jeune homme ?
- Non, vu que je
n'ai plus de souvenirs.
- Il a l'air de te
connaître et puis il t'a appelé Asahi, il a été très intime avec toi.
- Oui c'est vrai ...
Est ce que je m'appelle vraiment Asahi ?
- Oui, tu t'appelles
Asahi Beth et tu viens d'un pensionnat.
- D'un pensionnat ?
- Oui, apparemment.
- Ah, d'accord et je
n'ai pas de parents ?
- Si, la directrice
du pensionnat a dit qu'elle les ramènera cette après-midi.
- Bon, d'accord et
qu'est ce que je dois faire en attendant ?
- Pour l'instant, ça
serais bien que tu te laves.
- Ah, d'accord.
- Je vais t'aider.
- Non, c'est bon je
peux le faire.
Elle m'indiqua la salle de bain qui était juste à côté d'un
grand placard.
L'infirmière en sortit des petits bouts de tissus et un
tissu long pareil que celui que je porte.
- Madame, à quoi
servent ces bouts de tissus ?
- Tu dois les
enfiler, ça c'est une brassière, ça se mets sur le haut du corps. Ça c'est une
culotte, tu dois la mettre à ce niveau là, et ce grand bout de tissu tu dois
l'enfiler par dessus le tout. Ne t’inquiète pas, si besoin je suis là.
- D'accord, merci madame.
- Tu peux m'appeler
Josie, ma puce.
- Merci et moi c'est
euh ...
- Asahi, Asahi Beth
...
- Comment le savez
vous ?
- Grâce au jeune
homme, il m'a tout raconté mais je ne peux rien te dire, tu dois t'en souvenir
toute seule.
- D'accord, de toute
façon ça va bien me revenir, tôt ... ou tard ...
- Allez file te
laver.
- Oki !
J'alla me laver, bizarrement ça je savais comment le faire.
Mon corps bougeait tout seul, je découvrais mon corps et
tremblais car l'eau était froide.
Redécouvrir tout ce qui m'entoure et ce que je suis alors qu'en
moi je connaît déjà tout ça.
J'enfila tout ce que Josie m'avait donné à mettre et sortit
pour la rejoindre.
Elle discutait dans la porte avec une dame qui en me voyant
entra et me pris dans ses bras.
- Asahi ... Asahi
...
Elle se mit à pleurer et je dis quelque chose du tac au tac.
- Maman ?
- Non ma chérie, je
suis la directrice du pensionnat où tu vis.
- Oh ... euh
d'accord ...
- Comment tu te sens
?
- Mieux et vous ?
- Mieux maintenant
que je te vois.
- Désolée de vous
avoir inquiétez, madame.
- Ne t'inquiètes pas
c'est normal. Par contre, il faut que je retourne travailler, prends soin de
toi.
- Ne vous inquiétez
pas, j'ai Josie.
- Euh ... Je suis
Josie.
- Merci de vous
occuper d'elle encore une fois, je vous la laisse, à demain Asahi.
- A demain.
- Je vois que tu as
réussis à te laver et t'habiller seule, c'est bon signe.
Elle me souriait et me fis m'asseoir à côté d'elle sur le
lit.
- C'est vrai Josie,
c'est bon signe que j'ai réussie à me laver et à m'habiller ?
- Oui, normalement
j'aurais dû t'y aider mais tu as réussi toute seule. Ce qui veut dire que ton
corps et toi vous vous rappelez de certaines choses.
- Peut être oui ...
- On doit aller
faire une prise de sang, on va introduire une seringue dans ton bras. Ça va peut-être
te piquer mais pas plus qu'autre chose, ne t'inquiètes pas.
- D'accord.
On descendit les escaliers, ça je m'en souvenais aussi de
comment descendre.
Josie parlait au téléphone d'une patiente morte d'un cancer,
très tôt, à seulement 36 ans.
Elle ouvrit une porte et m'installa en éteignant son
téléphone.
- Bon voilà, désolée
de t'avoir fait écouter ça, je suis à toi maintenant.
- D'accord.
- Passe moi ton
bras.
- D'accord ...
Je lui passai donc mon bras, elle me passa un coup de coton
mouillé et en enroulant un élastique près de mon coude.
- Maintenant, tends
ton bras pour que je puisse te faire la prise de sang. Ne regarde pas et ne
bouge pas, ça t'aidera à pas penser à l'aiguille.
- D'accord, je vais
essayer.
Je lui tends donc mon bras pour qu'elle puisse me faire une
prise de sang.
Sentant la seringue, entré dans ma peau, j'eus un frisson et
fût un peu paniquée.
Mais je ne bougeai pas de peur que ça me blesse ou que Josie
s'énerve à cause de ça.
Je restai donc immobile sur ma chaise, attendant que ça se
finisse.
Et comme si Josie avait lu dans mes pensées, elle s'adressa
à moi.
- C'est fini
choupette ! Je t'ai même mis un pansement.
- Donc c'est ça une
prise de sang, j'espère ne pas avoir à en refaire.
- Non, ne
t'inquiètes pas, j'en ai pris suffisamment.
- Ouf !
Je poussai un soupir de soulagement, me levai et sortis,
avec Josie, de la pièce.
Elle referma la porte à clé et on retourna à ma chambre.
- Tu vois, ce
n’était pas grand chose.
- Non, mais c'est
assez perturbant de sentir l'aiguille à l'intérieur de la peau.
- Je comprends, moi
aussi je n'aime pas trop cette sensation, mais bon je me suis habituée
maintenant.
On arriva à ma chambre et je vis qu'il y avait le garçon de
ce matin.
J'attrapa la tenue de Josie d’un air un peu effrayé et elle
me prit par la main.
- Asahi, je reste
avec vous, ne t'inquiètes pas.
- Me... Merci...
- Asahi, tu as peur
de moi ?
- Pardon ...
- Ne t'excuses pas,
c'est normal vu tout ce qu'il s'est passer mais tu ne te souviens vraiment pas
de moi ?
- N... Non...
Désolée...
- Ne te crispes pas
comme sa, ce n'est pas grave, j'espère juste que tu vas retrouver la mémoire.
- Da... D'accord...
- Josie, quand est
ce qu'Asahi pourra sortir ?
- Disons d'ici 3 ou
4 jours, si tout se passe bien.
- 3 ou 4 jours ? Si
longtemps ?
- Je n'y peut rien,
Sam.
- Excusez moi, mais
est ce que quelques amis pourraient venir la voir, ça pourrait peut-être
l'aider à retrouver ses souvenirs.
- Si ça peut
l'aider, d'accord, mais ne mettez pas le bordel, je te fais confiance. Je te la
confie, je reviens, à tout de suite.
- D'accord, faites
moi confiance et merci.
Elle s'en alla et Sam aussi, je vis la montre indiquait
midi.
Josie revint avec un plateau de pâtes, un yaourt, de la
salade et de l'eau.
Je mangeai et l'on papota ensemble, le garçon s'en alla
pendant que je mangeais.
- Asahi, tu sais ce
que tu manges, enfin je veux dire le nom ?
- Oui, bizarrement
ça je m'en rappelle, ça c'est des pâtes, ça un yaourt, ça de la salade et ça de
l'eau.
- Je suis étonnée de
voir que tu te souviens de ça alors que ce matin tu me demandais l'utilité de
tes vêtements.
- Désolée ...
- Tu n'as pas à
t'excuser, tu as perdu la mémoire mais a ce que je vois, ça n'est que
transitoire.
- Trans ...
Transitoire ?
- Ce n'est que
passager, ça me soulage, tu vas vite retrouver la mémoire. Mais n'essaie pas de
forcer, il faut que ça revienne naturellement.
- Mais j'ai envie de
me rappeler...
- Si tu te forces,
tout tes souvenirs vont être complètement effacés.
Soudain, j'eus l'impression qu'on m'assomma à nouveau et
m'écroula.
A mon réveil, j'étais dans mon lit d'hôpital avec
l'infirmière qui me surveillais ainsi que Sam.
- Josie ? Sam ?
Qu'est ce qui se passe ?
- Asahi ?!
- Ma puce, tu te
souviens de nous ? Tu n'as pas mal ?
- Si j'ai
horriblement mal à la tête et j'ai l'impression d'avoir dormi super longtemps.
- Ça pour avoir
dormi, tu as dormi. Tu t'es évanouie hier à 12h30. Et nous sommes le lendemain
et il est 20 heures. Dire que j'allais partir.
- Désolée, j'ai dû
vous faire super peur.
- Ça pour m'avoir
fait peur, j'ai cru te perdre encore, mais ça c'est parce que j'ai trop peur et
que j'angoisse vite quand il s'agit de toi.
- T'es trop mignon,
Sam.
- Ça pour être
mignon il l'est, tu sais depuis hier il est resté à ton chevet.
- Non, Sam ... Tu as
dû avoir tellement peur, je suis tellement désolée de te faire peur comme ça.
- Ne t'inquiètes
pas, guéris vite pour qu'on puisse passer à nouveau du temps ensemble.
- Promis, Sam.
Josie, merci pour tout ce que tu as fait pour moi.
- Ne me remercie pas
c'est mon métier puis c'est normal comment ne pas être gentil avec une fille
aussi adorable.
- Vous allez me
faire rougir.
-Bon, je reviens je
vais te ramener ton repas et par contre Sam, tu devrais partir ta mère
t'attends en bas tu le sais.
- Mme Santos est
venue ?
- Oui, elle était en
pleurs il y a encore quelques minutes, elle tenait ta main.
- Je devrais
descendre alors pour la rassurer.
- Bouge pas je vais
la chercher !
- Merci, Sam.
Il était déjà parti en courant, Josie revenait avec mon
repas.
Ce soir, c'était lentilles, poisson pané, pomme, petit
suisse et de l'eau.
Je finis de manger mon plat quand Mme Santos arriva en pleur
accompagnée de Sam.
Elle pleurait en souriant de soulagement et Sam était
content aussi que j'aille mieux et que j'ai manger.
J'avais super faim mais je lâchai mon repas pour prendre Mme
Santos dans mes bras.
Mais Josie me fit me rasseoir en faisant une tête sévère.
- Ma chérie, tu vas
mieux mais tu devrais attendre un peu avant de te lever.
- Pardon, Josie, je
ferais plus attention mais je voulais faire un câlin à Mme Santos.
- Oh, ma chérie,
c'est moi qui vais te prendre dans mes bras, je suis tellement soulagée et
heureuse que tu ailles mieux.
- Désolée de vous
avoir inquiétez comme ça.
- Ce n'est pas de ta
faute, ma chérie.
On continua à se serrer dans les bras l'une de l'autre, elle
sécha ses larmes et me fis un petit bisou sur la joue.
- On va te laisser
reprendre des forces, reviens nous vite ma chérie. Allez, viens Sam.
- D'accord m'man, à
demain Asahi, guéris bien.
- Merci madame, je
vous le promets à tout les deux, au revoir et à demain.
Ils partirent le sourire aux lèvres, Sam était heureux je ne
sais pas pourquoi, j'ai dû rater un épisode. Josie était entrain de me prendre la
température.
- Température
normale, super ça, dit tu as retrouvé la mémoire ?
- Je l'avais perdue
?
- Tu guéris vite,
c'est à croire que tu te ressoude toute seule.
- Je comprends mieux
pourquoi Sam était aussi heureux.
- Tu ne te souvenais
de personne, même lui tu l'avais oublié.
- Le pauvre ça dû
être dur de supporter ça.
- Tu as supporter la
même chose bien plus longtemps.
- Ah... Oui c'est
vrai maintenant que vous le dites.
- Enfaite tu te
souviens de quoi d'autre appart Sam, ça mère et moi ?
- Je me rappelle
aussi de tout les amis que je me suis fait et de mes parents adoptifs.
- Tu te rappelle de
tout alors, tu es guéri c'est super, tu vas pouvoir retourner à ta vie.
- Oui hihi, désolée
vous allez vous ennuyez sans moi haha.
- Oui, c'est vrai
que ça change quand on a des patients obéissants et attentifs.
- Oui...
- Bon allez fini ton
repas, puis brosse toi les dents et lave ton visage avant de filer au lit.
- D'accord maman.
J'obéi, finis de manger, elle s'en alla en me souhaitant
bonne nuit et je fis ce que Josie me demanda de faire.
C'est à dire, me brosser les dents, me laver le visage, et
filer au lit.
Commentaires
Enregistrer un commentaire