Chapitre 18 : Dernier jour à l'hôpital.
Je me réveillai, de retour dans ma chambre d'hôpital on
dirait.
C'est bizarre que je m'évanouisse autant j'espère que je
n’ai pas attraper une maladie ou autre chose.
Je me demande combien de temps j'ai pu dormir cette fois.
L'horloge indiquait 08 heures pile et à voir la météo
dehors, ce n'est pas le soir.
J'alla me laver, je me dis que ce serait bien de changer de
tenue et de remettre une tenue normale.
Puis, je commence à vouloir retourner au pensionnat et ma
tête ne me fait même plus mal.
Josie vint voir si j'étais réveillée, elle est trop forte
pour avoir deviner ça.
- Ma petite puce, tu
vas mieux on dirait ?
- Oui, j'ai même
envie de sortir d'ici pour aller surprendre tout le monde.
- C'est sûr que ça
leur ferait une super surprise vu l'état dans lequel tu étais.
- Oui c'est sur, je
pense que j'ai beaucoup inquiétée la directrice en plus.
- Je ne te l'avais
pas dit mais même quand elle venait te voir, le soir ou durant la matinée elle
appelait pour prendre de tes nouvelles.
- La pauvre, elle doit
déjà avoir tellement de pression puis avec moi en plus, elle doit être dans un
sale état.
- Non, ne
t'inquiètes pas pour elle, c'est une grande femme.
- Oui mais on finit
tous par exploser quand on a trop de travail.
- Cela dépend de
comment elle répartit son travail, si elle le répartit bien, elle n'aura rien
et en plus elle a quelqu'un pour l'aider.
- C'est vrai qu'elle
a Moon pour l'aider mais je ne pense pas qu'il l'aide plus que ça.
- Ça tu n'en sais
rien.
- Oui c’est vrai ...
- Aller, je vais te
chercher ton déjeuner chouchou, tu dois avoir faim, je reviens.
- Oui, j'ai super
faim...
Elle rigola en sortant parce que mon ventre venait de
hurler.
Je rougis et m'asseyais en attendant son retour.
Ce ne fût pas long au bout de 5 minutes, elle revint avec
mon plateau repas
Aujourd'hui, j'ai droit à un pain au chocolat, un croissant,
du jus d'orange et une compote de pommes.
Elle repartit à cause de quelqu'un qui est venu la chercher puis
débarrassa car j'avais fini de manger.
Je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire en attendant.
Au fait, maintenant que j'y pense, j'espère que Mélo n'a
rien et qu'elle est encore au pensionnat.
Il y a aussi Jules, j'espère qu'il n'a pas était puni car
c'est lui qui m'a assommé.
Je suis sur qu'il ne l'a pas fait exprès, il a dû croire que
quelqu'un était entrain d'embêter Mélo en la faisant pleurer et en lui courant
après.
Il ne devait pas savoir que c'était moi sinon il ne m'aurait
pas assommé.
- Asahi ?
Sabrina et les filles étaient là, je les avais entendu
entrer mais je ne leur avait pas parler.
- Désolée, j'étais
perdu dans mes pensées.
- Tu pensais à quoi
?
- A Mélo et Jules,
j'espère qu'ils vont bien.
- Ah ! Euh ...
- Quoi ? Il leur ait
arrivés quelque chose ?
- Oui, Mélo a du partit
avec sa famille adoptive et Jules lui a dit qu'il ne lui pardonnerait pas si
elle partait pas. Elle a refusée comme même, du coup Jules ne lui a pas parlé
pendant 2 jours. La directrice est venue la voir pour lui dire d'y aller et de
voir avec sa nouvelle famille. Du coup, elle est y allée aujourd'hui et sa
famille adoptive avait l'air super contente.
- J'espère qu'ils la
laisseront continuer ses études avec nous.
- On verra bien.
- Salut les filles,
on a deux bonnes nouvelles.
Moon et Sam venaient d'arriver.
- Salut les filles.
- Mé ... Mélo ?
- Oui, c'est moi
Asahi.
- Tu ...
- Elles t'ont déjà
tout raconter apparemment mais vous ne savez pas que je vais pouvoir finir mes
études avec vous.
- Mais ... Et ta
famille adoptive alors ?
- Ils m'ont demandé
de revenir seulement pendant les vacances et de temps en temps les week-ends.
- Non, je... je
n’arrive pas à y croire ... c'est ... c'est trop cool ça !! Je suis trop
contente !
- Moi aussi, tu ne
peux pas savoir.
Elle me fit un gros câlin et je la serrai fort contre moi
parce que j'étais trop contente de la revoir mais aussi de savoir qu'elle
pourra rester avec nous.
On se décolla car je me demandais quelle était la seconde
bonne nouvelle.
- Moon, Sam, vous
avez dit qu'il y avait deux bonnes nouvelles, c'est quoi la deuxième ?
- Ah, ça c'est que
...
- Non, c'est à moi
de lui le dire, tu pourras sortir de l'hôpital demain !!
- Voilà, c'est ça.
- Non, ce n’est pas
vrai ?
- Si, je suis trop
content mon bébé.
- Moi aussi, je suis
trop contente mon Sam.
- Nous aussi on est
trop contents que tu rentres enfin !!
C'est l'heure du câlin collectif, on dirait hihi.
Ça me fait tellement plaisir de savoir que Mélo va pouvoir
continuer à jouer à la maman avec moi hihi. Puis, demain je rentre enfin à la
maison et reprendre une vie normale.
Le câlin dura à peine 2 minutes, tout le monde étaient
contents et souriaient.
Moi la première, je souriais jusqu'aux oreilles et j'en ai
même les larmes aux yeux.
La raison était que pour la première fois de ma vie, j'avais
de l'importance aux yeux de quelqu'un.
Certes, je suis désolée d'inquiéter ces personnes mais ça me
réchauffe tellement le cœur de savoir qu'aujourd'hui, il y a des personnes qui se
soucient de moi.
L'amitié et l'amour, deux liens si proches mais si différent
à la fois.
Deux liens pourtant si beaux, si précieux et si cher, je
souhaite à chaque être vivant de trouver des amis et l'amour car rien n'est
plus beaux que c'est deux choses.
J'espère aussi que les liens que j’ai créer aujourd'hui avec
ces personnes seront éternels.
Ça m'a l'air un peu égoïste de penser ça mais je veut
continuer à vivre dans cette joie et cette bonne humeur pour toujours.
Ces amis, je veux pouvoir grandir avec eux et découvrir le
monde avec eux.
L'amitié m'aidera à surmonter beaucoup de choses, j'en suis
sur.
Si j'ai quelqu'un à mes côtés, tout ira bien, je pense.
Le monde est si grand, j'ai tellement de choses à apprendre
et à vivre encore.
Mince, tout le monde me regarde, je me suis encore perdue
dans mes pensées.
- Désolée les amis,
je me suis encore perdue dans mes pensées.
- Ce n’est pas pour ça qu'on te
regarde, t'es entrain de pleurer.
- Ah... mince c'est
bizarre pourtant je suis heureuse, hihi...
- Tu es sur ?
- Tu peux tout nous
dire tu sais ?
- Je sais, je sais,
mais je pensais à des trucs bien pourtant alors pourquoi je pleure ?
- Peut être que c'est
parce que tu découvres la joie, ça peut être des larmes de joie.
- Sinon, ça peut
aussi être des larmes de tristesse, tu es triste de quoi ?
- De rien, je suis tellement heureuse d'avoir
enfin des amis sur qui compter.
- Hey ! Moi je
compte pour du beurre !
- Mais non Sam,
c'est juste que toi tu es mon doudou.
- Je préfère haha,
je te taquinais ne t'inquiète pas.
- D'accord.
- Peut être que
c'est parce que tu n'as pas eu des amis avant, le fait d'en avoir aujourd'hui
te fait penser à une question.
- Laquelle Moon ?
- Pourquoi tu n'en
as pas eu avant ?
- Ça c'était à cause
de ma situation qui m'obligée à tout le temps déménager et que les gens ne
voulaient pas devenir amis avec quelqu'un qui allait partir.
- Ta situation,
c'était plutôt t'es parents adoptifs ?
- Oui, ils
déménageaient tout les trois mois et partout où j'allais, personne ne voulait
devenir ami avec moi. Comme s’ils savaient tous que j'étais là que pour un
court séjour. Sabrina ou avec quelqu'un d'autre je n'ai jamais essayé de
devenir amie avec eux pour ne pas les blessés en partant. Et vu que beaucoup
d'amitiés se brisent à cause de la distance, j'ai préférée rester dans mon coin
en attendant de changer à nouveau de ville.
- C'est chaud !
- Punaise !
- Ma pauvre !!
- Ça devait être dur
pour toi de supporter ce genre de trucs.
- Oui, énormément,
je ne comprenais pas pourquoi on me fuyait. Puis, je me suis mise à réfléchir
et j'en suis arrivée à cette réflexion. Du coup, je n'en voulais plus qu'à mes
parents adoptifs et j'ai commencée à les détester.
- On est désolés que
tu as dû supporter ça tout ce temps.
- Mais tu aurais
comme même dû me parler, la folle.
- Oui, tu as raison
Sabi, j'aurais dû, désolée.
- Pas grave,
aujourd'hui le plus important c'est qu'on soit tous ami et ensemble.
- Oui vous avez
raison, merci grâce à vous je vais beaucoup mieux.
- De rien c'est
normal.
Un silence s'installa pendant quelques minutes, je ne sais
pas combien de temps il s'est écouler mais ce fut long.
Josie revint dans la chambre avec un plateau repas et les
autres s'en allèrent.
- On va te laisser
manger, nous on retourne au pensionnat.
- Guéris vite !
- Reviens vite et
fait attention à toi.
Sam vint m'embrasser et me dit à demain, je rougis pendant
qu'ils s'en allaient tous.
Josie rigolait parce que je devais être devenue rouge
pivoine, ce n'est pas de ma faute.
Je ne m'y attendais pas, je pensais qu'il allait juste me
dire à demain.
D'ailleurs, les filles et Moon quand ils l'ont vu faire ils
étaient tous choqués.
Hihihi, même si Sam et moi on est ensemble, ça nous a
surpris et on ne s'y attendais pas.
- Ils nous a tous
surpris le petit Sam.
- Oui c'est le cas
de le dire.
- Tes amis étaient étonnés autant que toi en
dirait, c'était tordant de voir leurs différentes expressions.
- Oui, c'est vrai
hihi, que c'était drôle.
- Si tu as faim,
mange mais ne te force pas trop, essaie de te ménager vu que demain tu
retournes en cours.
- Je sors demain,
merci Josie.
- De rien, tu vas me
manquer mais ne te blesse pas pour revenir ici. Tu peux dire à l'accueil que tu
veux me voir et j'essaierai de passer.
- Hihi, je ne me
blesse pas exprès pour vous revoir mais bon, hihi.
- Heureusement
alors, sinon je vais avoir des problèmes.
- Ah pourquoi ?
- Si tu te blesses
exprès pour me revoir, les gens vont se faire des films que tu ne peux même pas
imaginer.
- Ouuuulaaa... mieux
vaut que j'évite de me blesser à nouveau alors.
- Oui déjà ce sera
bien pour toi que tu viennes moins ici et que tu fasses très attention à toi.
- Promis je ferais
plus attention.
- C'est bien,
maintenant il faut que tu manges.
- D'accord.
Je commençai donc à manger ma salade en premier, puis mon
plat de riz et de petits pois, buvai un peu d'eau et mangea mon petit suisse
avec ma pomme.
Josie attendait que je finisse de manger en parlant avec
quelqu'un dans la porte.
Elle se retourna pour voir si j'avais finie, elle est trop
forte, elle arrive même à savoir quand j'ai fini de manger.
Cette infirmière m'épate, on dirait qu'elle lit dans les pensées
ou quelque chose comme ça.
Mais je dois sûrement me faire des idées à tout les coups,
j'imagine trop de choses.
- Tu as finie ?
- Oui, vous êtes trop
forte, on dirait que vous comme sentie que j'avais finie.
- Non, je n’en étais
pas sur mais vu que tu me regardais et que je ne t'entendais plus manger, je me
suis dit que tu avais finie.
- Ah, d'accord vous
restez comme même trop forte.
- Si tu veux, par
contre désolée je vais devoir te laisser seule toute l'après midi. Ce n'est pas
grave ?
- Non ça va aller, ne
vous inquiétez pas.
Elle s'en alla en me faisant un sourire et fila comme
l'éclair en entendant son bipper.
Bon, qu'est ce que je vais pouvoir faire pour m'occuper
durant cette après midi.
Au fait, il n'y a pas des salles de jeux où je ne sais quoi
d'autre, ici ?
Autant sortir et voir ce qu'il en est, non.
Bon, il faut que je me trouve un gilet ou quelque chose pour
mettre par dessus ce que je porte déjà.
J'ouvris la porte de l'armoire et en sortit un gilet noir
puis l'enfila.
Maintenant, ouverture de la porte de ma chambre et recherche
de la salle de jeux.
Je refermai la porte et alla vers la gauche en regardant
chaque pièce.
Il y avait des personnes âgées alités, de jeunes enfants
avec leurs parents mais rien qui ne ressemble à une salle de jeux.
Je retournai sur mes pas et inspecta l'autre côté du couloir,
ce fût presque pareil.
Sauf que la dernière chambre sur ma droite était ouverte,
c'était la salle de jeux.
Il y avait déjà des enfants qui jouait mais chacun dans
leurs coins.
Je trouvai sa un peu triste que les enfants ne jouent pas
entre eux.
Donc, j'eus une idée celle de jouer avec des marionnettes de
tissus pour leurs faire un mini spectacle improvisé.
Au début, les enfants ne prêtaient pas attention ou me
regardait comme si j'étais folle.
Mais je continuai et quand ils m'entendirent dire boum
plusieurs fois, ils observèrent.
Petit à petit les enfants, s'asseyaient en face de moi pour
regarder mon petit spectacle.
- Oh eh, les enfants
vous savez où est passez le méchant ?
A ma plus grande surprise les enfants réagirent tous en
cœur, c'était adorable.
- Derrière toi !!!
- Oh, fuyons viiite
!!
- Tu ne m'échappera
pas gentil, je t'aurais !
- Non, tu ne m'auras
jamais méchant, je cours beaucoup trop vite pour toi, haha.
- Mouhahaha, c'est
ce que tu crois, puissance maaax !!
- Oh non, les
enfants aider moi dites tous fusée pour que j'ailles plus vite que méchant.
Fusée, fusée, fusée.
Les enfants se regardèrent et me regardèrent en souriant
puis se mirent à crier fusée.
- Fusée !!!!!!!!
- Non, méchant
attention puissance max !!
Quatre petit venaient de crier pour aider méchant et les
autres se retournaient pour les regarder de travers.
- C'est bien les
enfants, encourager qui vous voulez.
- Ouiii !!!
- Méchaaant attaque
gentil !
- Non gentil attaque
méchant !
J'essaya de faire en sorte que les marionnettes aient l'air
de se battre pour faire plaisir aux enfants.
Ça fait plaisir de voir leurs visages s'illuminaient comme ça
alors qu'il y a quelques minutes, ils étaient chacun de leurs côtés.
- Les enfants, ça
vous plaît ?
- Ouiii !!
- Tant mieux alors,
vous voulez une vraie histoire cette fois ?
- Une histoire de
pirates !
- Non, une histoire
de policiers, avec des courses poursuites !
- Noon, une histoire
avec des gros méchants et des filles ...
Je rigolai en les
regardant, ils me regardaient en ce demandant pourquoi je rigolais.
- Désolée, les
enfants mais vous êtes tellement mignons.
- Je ne suis pas
mignon moi, je suis pas un bébé !
- Oui, on n’est pas
des bébés !!
- Je sais que vous
n’êtes pas des bébés, j'ai jamais dit que vous en étiez. Il n'y a qu'a vous
regardez, vous avez vu comment vous êtes grand. Ce n’est pas parce que vous
êtes mignons que vous êtes des bébés.
- D'accord...
- Je veux plus jouer
moi je retourne dans ma chambre.
- Asahi, qu'est ce
que tu fais ici ?
- Josie, je
m'ennuyais alors je me suis baladée et je me suis dit que ça serait marrant de
leur faire un petit spectacle.
- C'est gentil de ta
part mais il vaut mieux les laisser jouer seul.
- Mais pourquoi ?
- La plupart ont des
maladies incurable malheureusement et je n'ai pas envie qu'ils souffrent.
- Mais ils s'amusent
là c'est différent, non ?
- Oui, mais ils vont
s'attacher à toi et souffrir de ton départ.
- Ah ... Désolée
alors, je vais retourner dans ma chambre alors ...
- D'accord, sache
que tu rentres dès ce soir finalement vu que tu es complètement guéri.
- Vraiment ?
- Oui, la directrice
a demandée à ce que tu rentres ce soir si tu allée mieux. Du coup, elle vient
te chercher donc prépare toi et attends là d'accord ?
- D'accord mais est
ce que quelqu'un d'autre le sait appart la directrice ?
- Je ne sais pas.
- D'accord, merci en
tout cas, c'est grâce à vous si je vais mieux.
- De rien, puis je
n'ai rien fait de particulier appart mon travail.
- Oui mais vous avez
fait de votre mieux pour que mon séjour ici se passe bien.
- C'est normal.
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