Chapitre 26 : Premier pas chez tata Sandrine !



Après une douce et bonne nuit de sommeil, quelqu'un vint me réveiller.

  - Asahi ? Debout .

Je me frottai les yeux, les ouvris et commençai à m'étirer tout en regardant qui était venue me réveiller.
Ça n'a pas l'air d'être Mélo, c'est bizarre qui d'autre peut entrer dans la chambre comme ça.

  - Asahi, tu es réveillée ? Je dois aller réveillée Sam.
 - Mme Santos, euh... oui, je suis réveillée.
 - D'accord, je vais réveillée Sam alors.

Je me levai donc pendant qu'elle allait réveiller Sam, c'est vrai qu'hier ils s’en sont passés des choses.
J'ai découvert que mes beaux parents m'avaient abandonné à l'orphelinat.
Puis j'ai découvert que j'allais partir en vacances avec Sam et sa mère.
Nous sommes d'ailleurs chez sa tante qui habite au bord de la plage.
Elle a l'air aussi gentille que sa sœur, la mère de Sam.
Bon et bien, je vais filer me laver et rejoindre les autres.
Quelqu'un toqua à la porte à ce moment, j'alla donc ouvrir la porte.

  - Asahi ? Je peux entrer ?
  - Oui, bien sur Sam.
  - Tu viens manger avec nous ?
  - Ah... euh... j'allais me laver avant...
  - Ne t'inquiètes pas, on se lavera après, d'abord on doit aller manger.
  - D'accord, on y va alors, je te suis parce que je ne sais pas trop par où il faut y aller.

Je suivis donc Sam jusqu'à là où se trouvent sa mère et sa tante.
On sortit donc de ma chambre et se dirigeait vers la gauche.
Nous traversons un peu le couloir pour arriver au salon.
Mme Santos et sa sœur était déjà assise entrain de manger.
Elles parlaient entres elles, c'est tellement mignon, en dirait de vieilles amies qui se retrouve après des années de séparation.
Sam s'installa à leurs côtés et je fis un peu gênée de venir dans cette petite réunion de famille.
Je ne sais pas comment Sam a fait mais je pense qu'il a compris que j'étais gênée.
Il prit ma main et me tira un peu vers lui pour que je m'assois sur le canapé à côté de lui.
Sa mère était placée juste en face de sa sœur puis Sam et moi étions assis aux côtés de sa tante sur le grand canapé.
Sur la table en face de nous, se trouver des bols, du lait, des céréales au chocolat, des croissants, des pains au chocolat, du jus d'orange et de l'eau.
Nous avions l'embarras du choix, nous mangions donc tous ensemble.
Je me pris un pain au chocolat, deux croissants et du jus d'orange.
Sam lui se prit les céréales avec du lait et bu un verre de jus d'orange avant avec un croissant.
Mme Santos, elle se prit un jus d'orange et un croissant, pareil pour sa sœur.
Elles continuaient leurs discussions mais cette fois elle parlaient du changement de Sam.

  - C'est fou ce que tu as changer mon petit loup solitaire.
  - Tu trouves, tata ?
  - Je rêve j'ai eu le droit d'être appelée tata, tu as vu ça Christine ?
  - Je n'en reviens pas moi non plus et dire qu'il n'y a pas si longtemps il refusait de montrer ne serait-ce qu'un peu ces sentiments.
  - Oh oui, je me rappelle quand on lui demandait s'il aimait quelqu'un, il s'énervait.
  - C'est vrai mais maintenant j'ai changé.
 - Je suis tellement heureuse de le voir comme ça et dire que tout ça c'est grâce à ce petit ange qui est arrivée de nulle part.
  - Qui ça ?
  - Bah, je parle de la petite Asahi bien sur !
  - Ah, je pensais que tu l'avais emmenée avec toi juste comme ça.
  - Non, non, j'espère qu'elle deviendra ma belle fille, je voulais te la présentée pour savoir ce que tu en penserais.
  - Bah écoute ... elle m'a l'air pas trop mal pour l'instant mais je préfère la connaître un peu avant de me faire un avis.
  - Tu n'as pas à te faire d'avis, c'est elle que j'épouserais et personne d'autre tata !
  - Doucement, Sam je voulais juste dire que j'attend de la connaître c'est tout.
  - Ok...
  - Calmes toi, Sam, s'il te plaît, arrête de t'emporter comme ça.
  - Mais ... c'est vrai tu as raison, je m'emporte vite quand c'est sur toi. Désolée, tata ?
  - Ce n'est pas grave, t'inquiètes pas.
  - Tu as vu, c'est fou comment il a changé en si peu de temps.
  - Oui, c'est vraiment fou !
  - Arrêtais, on dirait que j'étais un monstre avant...
  - Non, on ne voulait pas dire ça, Sam, tu le sais.
 - Ne vous inquiétez pas il a juste dit ça pour vous rejoindre dans la discussion, je pense.
  - Tu vas arrêter de lire dans mes pensées.
  - Hihi.
  - Tant mieux alors, je ne voudrais pas que mon fils adoré s'imagine des choses.
  - Ne t'inquiètes pas, il ne peut rien s'imaginer, tu t'es tellement bien occupée de lui.

Christine, la mère de Sam, se leva pour prendre son fils dans ses bras.
Il ne refusa pas pour une fois, au contraire, ça avait l'air de l'apaiser et de lui faire plaisir.
Ils n'ont pas pu avoir beaucoup de moments de paix comme ça.
Christine travaille beaucoup puis, Sam ne vient que récemment de réaliser que ça mère l'avait sauvé de justesse.
Depuis, il essaie petit à petit de passer plus de temps avec elle et d'accepter sa présence à ses côtés.
Mais vu qu'ils n'ont pas eu beaucoup de temps, entre les cours, le peu de temps libre qu'à Christine et le début des vacances.
Ils ont encore du mal l'un avec l'autre et c'est plutôt drôle de voir leurs maladresses.
On finit de manger et commençait tous ensemble à débarrasser.
Au fur et à mesure que les choses arrivait dans l'évier de la cuisine, je me mis à faire la vaisselle.
J'espère que ça ne va pas les déranger, ni les gêner.

  - Asahi, ma petite, ne t'inquiètes pas avec la vaisselle, il y a un lave vaisselle et donc il nous suffit juste d'y déposer la vaisselle.
  - C'était gentille de ta part tout de même de prendre l'initiative, c'est rare de nos jours.
  - Oui, c'est vrai qu'une fille comme elle c'est rare, c'est pour ça que je l'aime.

Je rougis un peu mais je me demandai pourquoi ils disaient ça.
Je ne suis pas la seule à être comme ça, je suis sûre que d'autres filles font ça.
Sinon ça serait trop bizarre si j'étais la seule.
Bref, on rangea tout dans le lave vaisselle donc et on alla se préparait.
Christine voulait me montrer quelque chose qu'elle avait déposée dans ma chambre.
Je me demande quand elle est passée dans ma chambre et je me demande ce que ça peut être.
On arrive devant ma chambre, elle ouvrit, entra et je la suivis.
Elle prit un sac qui était sur mon lit et me le donna.
  - Ouvre le.

Je pris donc le sac et l'ouvris, dedans il y avait une belle trousse de toilette violette avec un nœud sur le devant.
Je me demandai pourquoi est ce qu'elle me donnait ça.

  - Pourquoi m'offrez vous une trousse de toilette ?
  - Ouvre la et dit moi si le contenu te plaît.

J'obéis donc en regardant la trousse, je l'ouvris timidement de peur de l'abîmer.
A l'intérieur de la trousse, il y avait de quoi me maquiller et me démaquiller.

  - Je ne sais pas si les produits te conviendront mais j'ai demandée conseille au x vendeuses avant de t'acheter tout ça.
 - Il ne fallait pas, madame, j'ai déjà tout ce qu'il me faut, je vous en prie allez rendre tout ça et vous faire rembourser, madame.
  - Asahi, ici je suis juste Christine une femme en vacances donc il n'y a pas de madame qui tiennes. Puis, je les ai achetées car ton petit set de maquillage est trop vieux maintenant. Il ne faudrait pas que tu abîmes ton visage, ça serait dommage, ma chérie.
  - Mais... je...
  - Il n'y a pas de mais qui tiennes, accepte ce cadeau ça me ferait plaisir. Si tu le souhaites nous pouvons en changer certains et en prendre plus ?
  - Madame, je ne peux pas accepter tout ça, déjà que vous acceptez de m'emmener en voyage avec vous.  J'abuserais de votre gentillesse en acceptant un tel cadeau.
  - Asahi, accepte ce cadeau, maintenant tu fais parti de notre famille !

Sam venait d'entrer et m'avait rétorqué ça d'un ton un peu dur.
Ce n'est pas méchant, c'est parce qu'il sait que sinon avec sa mère j'aurais continuer à refuser.
Je me tu donc et serra mon cadeau contre moi, une larme m'échappa.
Sam me prit dans ses bras et sa mère vint nous rejoindre aussi.

  - Tu n'as plus à t'inquiétée Asahi, maintenant c'est nous ta famille.

Ces mots étaient un peu maladroits de sa part mais le bien qu'ils m'ont fait étaient inexplicable avec des mots.
C'est très bizarre d'intégrer leur famille comme ça mais je me sentais tellement bien avec eux.
On se décolla en entendant Sandrine nous cherchait.

  - Bah alors, qu'est ce qu'il se passe ici ? Vous n'êtes toujours pas lavés ?
  - Rien, je voulais juste expliquer aux enfants comment utiliser la salle de bain.
  - A vous voir comme ça, tu as dû oublier de leur expliquer.
  - Oui, c'est vrai.
  - Je vais leur montrer et toi va te laver.
  - D'accord.
  - Vous me suivez les enfants ?
  - Oui.

On la suivit donc jusqu’à la salle de bain de ma chambre et on entra.
Il fallait apparemment tourner la poignée du robinet de la baignoire pour régler la température.
Mais à chaque fois que le bouton central sur le robinet descendait, il fallait le remonter en faisant couler un peu d'eau et en visant le bas avec le jet d'eau.
Sinon on risquait soit de se prendre l'eau en pleine tête ou d'en mettre partout.
Après avoir donné ces quelques directives, nous pouvions nous laver.
Elle s'en alla avec Sam, je me mis donc à me laver et me dépêcha de me préparer.
Je n'en revenais pas de faire parti de leur famille et que sa mère soit capable de me faire des cadeaux aussi chers.
Je me dépêchai de me sécher, heureusement que je m'étais laver les cheveux hier.
Je sortis donc de la salle de bain, ma serviette autour du corps et alla choisir ma tenue du jour.
J'ouvris mon sac, regarda le contenue, en sortis une robe blanche et bleu sans manches parfaite pour l'été.
Je l’enfilai après m'être bien écrémée le corps et commençai à me maquiller avec mes nouveaux produits.
Ça du être super cher, tout ce qu'elle m'a pris vient de chez la grande marque Canel.
Avant, il n'y avait que ma belle mère qui portait ce maquillage et moi je ne sais pas d'où le maquillage qu'elle me ramenait venait.
Elle me le donnait dans un sac Canel mais sur les produits il y avait des inscriptions bizarres.
Puis, aujourd'hui à voir ces produits je suis sûre que ce qu'elle me donnait n'étaient pas des produits Canel.
Je me demande pourquoi elle voulait me le faire croire, ça ne sert à rien vu que de tout de manière je m'en fichais.
A l'époque, j'étais tellement contente de la voir et de passer simplement du temps avec elle.
Bref, je viens de finir de me maquiller, j'ai juste appliquer un peu de gloss sur mes lèvres.
Nous allons à la plage donc quand je vais me baignais le maquillage partira.
Enfin, je n'ai pas vérifié si le maquillage était waterproof mais je n'ai pas très envie de me maquiller.
La simplicité peut être très belle aussi.
Je sortis donc de ma chambre et vit que Sam n'était pas là.
C'est bizarre, normalement il finit toujours vite.

  - C'est bizarre qu'il mette autant de temps, non ?
  - Oui, c'est ce que l'on se disait.
  - On devrait peut-être vérifier s'il ne lui ait pas arriver quelque chose ?
  - Oui, je vais aller vérifier.
Elle entra dans la chambre et on entendit un cri masculin.

  - Hé ! Mon intimité !
  - Désolée Sam, on a cru qu'il t'était arrivés quelque chose, mais tu n'as rien.
  - Pourquoi ?
  - Tu mettais du temps donc on s'est dit qu'il t'était peut-être arrivés quelque chose.
  - Non, je n’ai rien, vous inquiétez pas, je n'ai rien, c'est juste que je n'arrive pas à me décider entre deux tenues.
  - Prends celle qui es le plus confortable.
  - C'est bien ça le problème, elles sont toutes les deux confortable.
 - Alors la plus belle ?
  - Pareil, elles sont toutes les deux aussi belle, l'une que l'autre.
  - Je vais chercher Asahi.

Christine sortit de la chambre, le sourire aux lèvres et me parla.

  - Il n'a rien c'est juste qu'il a du mal à choisir sa tenue.
  - C'est ça qui lui met autant de temps ?
  - Oui, est ce que tu peux aller l'aider ?
  - D'accord.

J'entra dans la chambre et vis Sam près de son lit, une serviette autour de la taille.
Il est trop beau comme sa mais il ne faut pas que j'oublie qu'il y a des personnes qui nous attendent derrière la porte et qui nous écoutent.
Je regardai les deux tenues, l'une était noir et blanche et l'autre était rouge et noir.
Seul les couleurs différencier les tenues, sinon c'était deux t-shirts et deux shorts.
Je lui pointai la tenue noir et blanche, ça lui ira bien même si l'autre tenue aussi.

  - Dépêche toi de te préparer on t'attend dehors Samii.
 - Tu peux rester si tu veux, en attendant.
  - Non, je préfère attendre dehors comme ça tu te dépêcheras.

Je sortis de la chambre pendant qu'il commençait à enfiler son t-shirt.
On l'attendit et après cinq minutes, monsieur Sam sortit.
On se dirigea tous vers la voiture de Christine aujourd'hui.
Elle démarra, en route pour la plage !
J'ai hâte de voir à quoi ça ressemble.

J'espère qu'on va tous bien s'amuser, en tout cas j'ai hâte d'y être.

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