Chapitre 25 : Que va t'il se passer pour Asahi ?



Sam entra dans le bureau mais, moi, je n'arrivais plus à bouger.
C'était impossible, tout mon corps voulait fuir et s'échapper le plus loin possible.
Pourquoi ?
Ai-je fait quelque chose de mal ?
Mon corps se retourna et couru loin, le plus loin possible.
Je me rendis compte que j'étais arrivée sur la colline qui est devant le bureau de la directrice.
J'essayai de ne pas être visible ou même trouvable.
Je me mis le plus haut possible sur la colline et y restai.
Je fondis en larmes, je ne veux pas retourner à mon ancienne vie.
Je ne veux pas retourner avec eux et redevoir vivre seule.
C'est trop triste de rester seule et de tout le temps déménager.
Certes, je découvre mieux mon pays et un peu le monde aussi.
Mais, j'en es assez de pas pouvoir avoir une vie stable et calme.
J'aimerais avoir un chez moi, où je puisse rentrer et être contente de rentrer.
Mais ce ne sera pas possible, tant que je n'aurais pas les moyens de m'acheter moi même quelque chose.
Je le sais bien ça mais j'aurais tellement aimée avoir une vraie maison avec une famille qui m'aime ne serait ce qu'un peu.
Je me demande si Sam et sa mère vont vraiment faire ce qu'ils m'ont dit pour me garder.
Ils finiront bien par me reprendre de toute façon mais je voulais au moins qu'ils me laissent encore un peu plus de temps.
Ne serait ce qu'un an ou deux, ce n'est pas grand chose ?
Puis, vu ce qu'ils vont me refaire vivre ils devraient m'abandonner ici.
Pour qu'au moins des parents plus compétent et plus présent puissent s'occuper de moi.
Et aussi pour qu'on m'aide à vivre une vraie vie.
C'est bizarre, j'ai l'impression d'entendre du bruit.
J'espère que ce n'est pas mes beaux parents, je vais rester là.
Au pire, ils vont chercher dans la cabane et redescendre, mais ils ne vont pas monter jusqu'ici.

  - Asahi !
 - Asahi, viens ici !
  - Ce n’est pas un chien, c'est votre fille !
  - Oh, toi je ne te permets pas tout ça, c'est à cause de toute ces idées que vous lui avez mis dans la tête. Avant, elle n'aurait jamais osé s'enfuir ainsi !

Il y eut un silence, je pense qu'ils ont dû redescendre.

  - Tu étais là, ma chérie, ne t'inquiètes pas, ils sont redescendus.
  - Ils vont revenir s'ils vous voient comme ça, ils vont comprendre que je suis ici.
  - Oublie les, Sam s'en occupe ... j'espère qu'il ne va pas aller trop loin.

Il y eut un silence, jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole.

  - C'est un bon endroit où se cacher.
  - Oui...
  - Il y a une belle vue d'ici.
  - Oui, c'est vrai.

Je me recroquevillai un peu, non pas pour pleurer, mais pour réfléchir à ce que j'allais faire maintenant.
Je ne peux pas me cacher longtemps, il faut que j'affronte mes beaux parents et que je leur dise ce que j'ai sur le cœur.
Madame Santos passa sa main sur mon dos et me donna une petite tape.

  - Si tu as besoin de parler, sache que je suis là et je t'aiderai.
  - Merci, madame mais je pense que c'est bon, je vais redescendre et me battre.
  - Fais tout de même attention à ton langage et, si tu as besoin, Sam puis moi t'aiderons.
  - Merci, mais je pense qu'il est temps que je remette les choses en ordre moi même.
  - D'accord, bon courage ma chérie.

Elle me fit un petit bisou sur la joue, se leva et commença à descendre.
Je la suivais tout en pensant à comment je vais faire une fois que je serais devant mes beaux parents.
J'ai trop peur mais il faut que je les affronte même s'il se peut que ça ne serve à rien.
D'ailleurs, je me demande de quoi Sam a pu leur parler pendant ce temps ?
Je vais bien voir et sinon il me racontera.

  - Asahi ?
  - Euh... oui ?

Je regardai autour de moi et à force de suivre la directrice, je suis arrivée dans son bureau et devant mes beaux parents sans m'en rendre compte.
Je m’éloignai d'eux, pour aller voir l'état de Sam, il a dû s'énerver vu comment il est rouge.

  - Asahi, qu'est ce que c'est que cette histoire ?
  - Quoi ?

Je regardai perplexe Sam ainsi que sa mère, de quoi ils parlent, quelle histoire ?

  - Je tenais juste à vous prévenir qu'elle va passer ses vacances avec nous, vous n'étiez pas obligée de venir jusqu'ici.
  - Ah oui, ça c'est décidé comme ça, je pensais que j'allais rester au pensionnat pendant les vacances mais Sam ne veut pas être loin de moi on dirait.
  - On se fiche de ça mais tu ne veux pas passer tes vacances avec nous ?
  - Asahi, ma fille, qu'est ce qu'ils t'ont fait ?
  - Beau père, je n'ai pas envie de passer mes vacances à déménager et m'ennuyer toute seule comme d'habitude. Belle mère, ils ne m'ont rien fait, j'ai juste accepté la réalité et décidé de me battre pour ma vie.
  - Voyons Asahi, nous faisons des choses ensemble pendant les vacances d'été...
  - Oh, pardon, c'est vrai qu'on fait les cartons ensemble, j'espère que vous n'allez pas m'enlever du pensionnat.
   - Ça malheureusement, ma chérie, le jour où ils t'ont emmené ici, ils ont coupés tout liens avec toi.
  - Quoi ? Comment ça ?
  - Nous avions décidés de nous séparer de toi, si nous t'avons mis ici... c'est pour...
  - Non, il ne faut pas lui dire chéri !
  - Madame, monsieur, à ce que je vois vous n'avez pas informer cette enfant que vous l'avez abandonné.
  - Quoi ?
  - Dans ce pensionnat, comme tu as pu le constater. Il n'y a que des orphelins ou d'anciens orphelins qui souhaitent continuer leur scolarité ici car nous leur proposons de bons programmes.

J'étais sans voix, déjà qu'ils ne s'occupaient pas de moi, ils sont osés m'abandonner ...
De toute façon, je voulais me défaire de ce qui nous lier mais je ne pensais pas qu'ils l'auraient déjà fait.
C'est bizarre, je pensais que ça me ferait du bien mais finalement ça fait mal...

  - Oh, non je vous déteste vous avez réussis à la faire pleurer, bande de ....
  - Sam !
  - Désolée, maman.
  - Asahi, si tu ne veux pas parler, tu peux t'en aller, je voulais juste clarifier les choses.

Ça pour les avoir clarifier, Mme Santos les a clarifiée, je ne me doutais même pas que mes parents adoptifs pouvaient m'abandonner.
C'est un peu bête, vu qu'ils l'ont déjà fait en ne me laissant jamais le temps de m'installer et en étant jamais la.
Mais, il faut que j'en profite pour dire tout ce que j'ai sur le cœur.
C'est surement la dernière fois que je les vois, au moins je serais soulagée de leur avoir tout dit.

  - Vous savez quoi, vous ne savez même pas que vous m'avez déjà abandonné dans le passé. Vous ne vous êtes jamais occupés de moi, vous avez toujours déménager ! Pourquoi, déjà que vous n'étiez jamais la vous ne m'avez jamais laissé le temps de m'installer quelque part. Je n'ai jamais pu me faire d'amis car sois ils se méfiaient sois je ne voulais pas. Comment je pouvais me faire des amis en sachant que de toute façon, il faudrait que je me refasse des amis dans toutes les villes où vous déménagiez ? Je n'en pouvais plus de vivre comme ça jusqu'à ce que vous ayez la plus belle idée au monde : m'offrir une nouvelle vie dans ce pensionnat. Pour ça, je vous remercie de tout mon cœur mais je continuerais à vous détester. Puis, je sais que le peu que vous avez fait pour moi, comme me donner de beaux vêtements, de beaux accessoires et tout le reste, ce n'était que pour sauver les apparences. Tout ce que vous avez fait c'était par intérêt et sauver les apparences comme vous ne pouvez pas avoir d'enfants. Vous m'avez adopté comme ça, ça vous faisait une bonne action. Mais ça n'a pas été une bonne action et du coup vous vous êtes débarrassés de moi !!

Mes deux anciens beaux parents se mirent à pleurer, ils n'arrivaient même plus à parler.
Sam me prit contre lui et me dit à l'oreille un petit "bravo".
Je rougis, je suis contente d'avoir pu leur dire tout ça et d'en avoir eu le cran.

  - Je suis désolé, si tu nous déteste aujourd'hui c'est entièrement notre faute, on ne t'embêtera plus, j'espère juste que tu auras une longue et belle vie.

Sur ces mots, ils s'en allèrent, ma belle mère continuait à pleurer et mon beau père était dégoûté.
Je pense que j'ai réussi à leur faire comprendre qu'élever un enfant ce n'est pas que lui offrir du matériel mais aussi lui donner de l'amour et du temps.
En tout cas, j'espère qu'ils feront plus attention à l'avenir et qu'ils appliqueront ce que je leur ai dit.
Sam m'avais prise par la main, je me rends compte qu'il m’avait entraîner dans la cour.
Je ne fais pas très attention aujourd'hui, j'ai la tête dans les nuages.

  - Asahi, ça va aller ?
  - Oui, ça va déjà mieux, ne t'inquiètes pas Sami.
  - Tu es sur ? Si tu veux pleurer, j'ai des kleenex, regarde.

Il sortit un paquet de kleenex de sa poche et me le montra, je hochai de la tête pour lui dire que je n'en avais pas besoin.
Certes, j'ai les yeux un peu humides mais c'est l'émotion et je ne pense pas pleurer.
Sinon, je l'aurais fait pendant que je parlais à mes anciens beaux parents.
Ça fait un peu bizarre mais ça me passera.
Dire qu'à partir de maintenant ils ne viendront plus m'embêter et qu'ils n'ont aucun droit sur moi.
Ça m’a fait un choque de savoir qu'ils m'avaient abandonnés et bizarre à la fois.
Ils sont quand même venus me voir quand j'ai était hospitalisée et aujourd'hui parce que Mme Santos les a prévenus qu'on allait partir en voyage.
Ils sont vraiment bizarres pour être venus me voir alors qu'ils m'ont abandonnés.
Bref, il faut que j'arrête de penser à ça et que je profite du temps que j'ai avec Sam.
Plus tard, on aura moins de temps à passer comme ça ensemble.
A cause du travail, de tout ce qu'on aura à faire et peut être qu'on sera plus ensemble.
Non, je ne veux pas penser à ça, pas après avoir découvert toute cette joie de vivre qu'il m’a transmise.
Il faut que je me focalise sur le bonheur que je peux avoir aujourd'hui et que je peux transmettre aux autres.
J'espère pouvoir transmettre moi aussi de la joie aux gens qui m'entoure.
Peut être qu'en souriant plus, je pousserais les autres à faire pareil, ça serait bien.
D'un simple sourire pouvoir transmettre de la joie aux gens, c'est une super idée.
Je vais faire ça, à partir de maintenant.
Tiens, où va Sam ?

  - Sam ?
  - Ah, enfin tu te réveilles, restes là je vais chercher nos valises et je reviens.
  - Je viens avec toi.

Il hocha la tête et on alla chercha nos affaires qu'on avait laissés dans le bureau de sa mère.
Je toquai, il entra, je le suivi, on prit nos sacs et je continuai à suivre Sam.
On alla dans l'arrière cour où il y a la voiture de sa mère.
Mme Santos était là, elle chargeait ses affaires dans le coffre, Sam alla poser les notre.
Elle nous demanda de nous installer car nous devions commencer le trajet maintenant.
Elle nous expliqua qu'on allait manger dans un restaurant qui sera sur la route.
Et que nous pouvions dormir Sam et moi, mais je pense rester réveillée pour lui tenir compagnie.
Je me demande l'heure qu'il est déjà !
Il est 15h35, bientôt 16 heures, le temps passe décidément très vite.
Bon aller, il faut monter dans la voiture, mettre la ceinture et trouver quelque chose à raconter.
Ça ne va pas être facile de trouver un sujet de discussion.
J'ai eu tort de m'en faire, Sam fait déjà la discussion avec sa mère.
Apparemment, il a découvert en même temps que moi pour mes beaux parents.
Mme Santos, elle n'a pas l'air choquée ou autre.
Peut être un peu soulagée à la limite, c'est grâce à elle si j'ai réussi à vider mon sac comme ça.
Sans elle, je n'aurais surement pas osé et j'aurais sûrement fini par obéir bien sagement.
Je dois avouer que c'est aussi grâce au courage que m'insuffle Sam.
C'est peut-être niais mais le fait qu'il soit à mes côtés me donne de la force.
J'espère que l'on restera le plus longtemps possible ensemble.
En tout cas, Mme Santos veut continuer à nous voir ensemble.
J'ai l'impression qu'elle m'a acceptée dans la famille et qu'elle veut me présenter à toute la famille Santos.
Je suis un peu gênée de voir la tante de Sam, alors que ça ne fait même pas un an que l'on est ensemble.
Puis, ils s'inquiètent tellement pour moi, j'ai l'impression d'avoir vraiment intégrer leur petite famille.
Ils n'arrêtent pas de parler de mes anciens beaux parents, j'espère qu'à l'avenir j'aurais quelqu'un comme Mme Santos.
Une gentille maman, qui s'occupe autant qu'elle peut de moi et qui essaie surtout de passer du temps avec moi.
L'air de rien pendant les journées de cours, Mme Santos surveillait si Sam mangeait bien.
J'ai l'impression qu'elle venait exprès pour ça dans la cafétéria vu le regard qu'elle avait quand elle le voyait manger.
Elle était comme rassurée de le voir manger correctement et je pense qu'elle est contente de le voir entouré.
Ça lui permet de sourire et de s'amuser encore plus enfin je pense qu'elle doit se dire la même chose.
C'est vrai qu'il a pas mal changer ces derniers temps, il essaie de parler plus, il sourit beaucoup aussi.
Il nous fait rire, nous aussi on le fait rire et on passe tout notre temps tous ensemble.
Enfin pendant les vacances on sera que tout les deux, il y aura sa mère et sa tante mais ce n'est pas pareil.
J'espère qu'on va quand même tous bien profiter de ces vacances.
On peut dire qu'à partir de maintenant, je commence vraiment une nouvelle vie.
J'ai hâte de voir ce qu'il va se passer à partir de maintenant.
Il faut déjà que je ne m'endors pas et ça a l'air mal barrée.
Mes yeux me piquent et commencent à se fermer.
J'ai beau lutée, l'envie de dormir est trop puissante.
Bon et bien, tant pis si je m'endors ils me réveilleront.


Comme je le pensais, Sam me réveilla car sa mère était entrain de garer sa voiture.
Je me frottai les yeux et me demanda si on était déjà arrivé chez sa tante.
Pourtant je n'ai pas l'impression d'avoir autant dormi.

  - Bien dormi ?
  - Oui, on est où ?
 - On va manger un bout.
  - Super !

Je commençais justement à me rendre compte que j'avais faim, je me demande quelle heure il est.
Non, ce n'est pas vrai, j'ai dormi tant que ça !
Il est déjà 19 heures 15, je ne sais pas trop où on est arrivés mais le restaurant à l'air pas mal.
On est arrivés par derrière, du coup on fait le tour pour trouver l'entrée, c'est très beau.
On fut accueilli par un serveur, il nous installa à une table à quatre car il n 'y a pas de table pour trois.
Mme Santos était assit en face de Sam et Sam était à ma droite.
 C'est bizarre il reste une place en face de moi et Mme Santos a dit que quelqu'un arrivait, je me demande qui ça peut être.
On s'assit donc, on regarda la carte, j'étais un peu gênée que Mme Santos paie pour moi.
Mais si je dis quelque chose, Sam va surement me titiller et ils vont tout les deux me dire que je ne dois pas penser à ça.
Je vais quand leur dire que sa me gêne un peu, déjà qu'il m'emmène avec eux en vacances.

  - Je suis désolée que vous deviez me payer mon repas ainsi que les vacances.
  - Asahi, ma petite, ne te prends pas la tête avec ça, je le fais de bon cœur, puis Sam n'aurait pas accepté de venir sans toi.
  - C'est vrai, je serais resté au pensionnat pour rester avec toi.
  - Mais non, tu serais quand même parti parce que c'est mieux que de passer ses vacances au pensionnat.
 - Non, crois-le, il serait resté juste pour passer du temps avec toi et te voir. Tu as changé mon fils, Asahi, il est devenu meilleur.
  - Non, je ne l'ai pas changé, je l'ai juste aidé à être plus lui même.
  - Mesdames, monsieur, avez vous choisis ?
  - Non, nous attendons encore une personne avant de commander.

Le serveur s'en alla, nous attendons donc vraiment quelqu'un je me demande qui ça peut être.
On attendit environ une quinzaine de minutes, puis Mme Santos sortit et revenait avec une dame.
Je me demande qui ça peut être, surement la tante, en tout cas elle a de beaux longs cheveux roux et de beaux yeux noisette.
On mangea tous ensemble, on avait tous pris la même chose, de la salade, des pommes de terre sautés avec du poulet.
En dessert, Mme Santos prit une salade de fruits comme moi, la tante de Sam prit un assortiment de fromages et Sam prit une glace chocolat, vanille.
On mangea tranquillement pendant une vingtaine de minutes.
Puis, Mme Santos et sa sœur allèrent payer.
Nous nous dirigions vers la voiture pour aller chez tata Sandrine, j'ai appris son nom car Mme Santos l'appelle par son prénom.
D'ailleurs, Mme Santos s'appelle Christine, elles s'entendent très bien, en dirait.
Ça doit être normal vu qu'elles sont sœurs, j'aurais aimé avoir une sœur et m'entendre aussi bien avec.
Sandrine ne monta pas avec nous, elle alla dans sa petite voiture bleue à deux places.
Mme Santos suivait la voiture de sa sœur, on arriva au bout de vingt minutes.
Une belle grande porte métallisée s'ouvrit, Sandrine a dû ouvrir avec une télécommande.
On entra et sous mes yeux ébahis se trouvais une splendide villa, il y a une piscine !
C'est magnifique !
La villa est faite de bois, enfin je pense, vu que de l'extérieur ça en donne l'impression.
Bref, on entra et on visita la maison, apparemment c'est une nouvelle maison que s'est offerte Sandrine.
Les deux femmes rigolaient entre elles, quand à Sam et moi, on cherchait nos chambres.
Sandrine se retourna vers nous et ouvrit une porte et en indiqua une autre du doigt.

  - Sam voilà ta chambre, Asahi voici la tienne, Christine la tienne et là bas en face de la mienne. Vous avez chacun votre salle de bain inclus dans vos chambres.
  - Wow, mais tu as du payer cher pour installer tout ça, tu as vraiment fait une folie !
  - Ne t'inquiètes pas, ça ne m'a pas coûté si cher que ça et puis vu que je vais y rester longtemps, autant faire quelques travaux pour que ça soit vivable.
 - Je savais que tu allais dire ça, mais tout de même. Bon, les enfants vous allez vous brossez les dents et filer au lit.
  - D'accord, à demain Asahi, fait de beaux rêves.
  - Merci Sam à toi aussi et à vous aussi, je vous remercie encore pour tout ce que vous faite pour moi.
  - De rien ma chérie, aller zou.

Je pense qu'on est tous épuisés après cette journée donc on s'empresse de faire notre toilette et de filer au lit.
Une fois dans mon lit, je commençai à me dire que j'avais beaucoup de chance de les avoir rencontrés.
C'est la seule chose pour laquelle je remercie mes anciens beaux parents.
Ils sont tous tellement gentils, des fois j'ai l'impression de ne pas mériter autant.
Bon aller, au dodo, j'ai les yeux qui recommence à me piquer, bonne nuit à moi, hihi.



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