Chapitre 15 : La disparition de Mélodie.
- Les enfants c'est
grave !
- Qui est mort ?
- Personne n'est
mort Sam, enfin, je l'espère.
- Ah, tant pis.
- Qu'est ce qu'il
s'est passé alors, madame ?
- Mélodie... Votre
colocataire, elle a disparu !
- Pourquoi ? ‘Fin,
elle n’aurait pas fait ça sans raison, je pense.
- Figurez vous
qu'une famille très riche est venue pour l'adopter. Mélodie refusait de partir
d'ici, alors ils lui ont laisser jusqu'à la semaine prochaine. Je pensais
qu'elle était dans sa chambre mais il n'y avait personne puis j'ai attendu
jusque-là pour vous en parler. Au cas où, vous auriez une piste ou même une
adresse.
- Quand est ce que
vous êtes allez dans sa chambre ?
- Juste après que
vous m'ayez ramené Moon.
- Bon bah, Sam ...
On a du pain sur la planche.
- Encore ! Pourquoi,
c'est nous devons la chercher ?
- Sam, Mélo compte
pour moi. Alors, si tu ne veux pas venir avec moi, ne viens pas.
- Eh ! Non ... je
... Bon, d'accord t'as gagné, on y va.
- Yatta !
- Ouais, ouais,
yatta...
Je lui fis un bisou su la joue et un gros câlin.
La directrice s'en alla et ont fini de manger et sortîmes.
Mission : retrouver Mélo ... Ah ! Mais je ne sais pas où
chercher.
J'entraîna donc Sam dans ma chambre, je voulais vérifier si
elle n'était pas rentrée.
Mais non, pas de traces de Mélo.
Hé mais, si on allait voir Jules ?
- Sam, tu sais où
est la chambre du petit ami de Mélo ?
- Ouais, il est
juste en face de ma chambre.
- Super, allons-y,
peut être qu’il sait quelque chose ...
On descendit les escaliers, traversa les couloirs, la cour
puis montait au premier étage du dortoir des garçons.
Sam avait la chambre 4004, en face de celle ci, il y avait
celle de Jules.
Je toquai, pas de réponses, j'ouvris la porte et inspecta.
Mais il n'y avait personne, peut être était il avec Mélo ?
Je sortis de la chambre et referma la porte après que Sam
soit sorti.
- Sam, tu crois
qu'ils sont ensemble ?
- J'espère que
oui...
- Ça me fait peur et
s’ils faisaient une bêtise ?
- Mais non, tu
stresses trop chérie. Est ce que tu as une idée d'où ils peuvent être ?
- Je ne suis pas
sûre mais ... Un jour, Mélodie m'a parler d'une plage où elle allait quand elle
était triste.
- Elle t'as dit où
c'est ?
- Oui, elle m'a dit
que c'est au dernier arrêt du bus.
- Bon bah, le bus va
nous déposer encore, mais il ne faudrait pas le rater.
- Oui.
On traversa les couloirs, descendit les escaliers et
arrivons à la grande porte.
Le bus passa sous nos yeux, nous n'avions plus qu'à attendre
le prochain.
Sam et moi étions assis à l'arrêt du bus, Sam posa sa tête
sur mon épaule et s'endormis.
Je le regardai quelques temps, puis tourna la tête et
regarda le pensionnat.
Depuis que je suis ici, chaque jour est différent et pleins
d'émotions.
Moon, Sam, les filles, Lysandre, le mec de Sophie et celui
d'Anaïs, les groupies, le violeur, les policiers, les ambulanciers,
l'infirmière et l'hôpital.
Tant de choses, le bus arriva et je tapotai les joues de Sam
pour qu'il se lève.
On monta dans le bus, s'asseyait et demanda au chauffeur de
nous réveiller au dernier arrêt.
Donc, nous nous endormions au moins une bonne heure quand le
chauffeur hurla pour nous réveiller.
On sursauta et se regarda, puis descendirent du bus en
vitesse.
- Au revoir monsieur
et merci.
- De rien, les
gamins.
Le bus repartit, nous aussi nous étions mit en route pour la
plage.
Devant nous, une forêt et d'après mes souvenirs Mélo m'avait
parler d'un vieux chemin qui descend.
- Il faut trouver un
vieux chemin qui descend !
- T'es marrante toi,
Il n’y en a pas.
- Si, puisque Mélo
le prend quand elle vient.
- Ok.
On s'avança dans la forêt et découvrit un vieux chemin mais
très vieux.
C'était sûrement celui ci, donc on descendit doucement en
surveillant nos pas.
Arrivés en bas, on poussa un soupir de soulagement.
- Chemin descendu !
Maintenant, il faut trouver Mélo.
- C'est un rocher le
truc gris, là bas ?
- Non, on dirait
plutôt que c'est quelqu'un recroquevillé.
- T'en es sur ?
- Oui, regarde ça
bouge.
Le "rocher" se leva et nous lança un regard
interrogatif avant de partir.
Ce n'était pas Mélo, juste un sans abri.
Ou peut bien être Mélo ?
- Hé ! Regarde là
bas, il y a une femme !
- Oui ... Oui c'est
une femme mais pas sur que ça soit elle ...
- On verra bien,
mais qui que ça soit, il faut l'empêcher de faire une bêtise.
Je courais vers la personne qui s'avançait vers la mer d'un
air sombre.
- Arrêtez ! Mourir
n'est pas une solution ! Mé... Mélo ?
- Asahi ??
On se regarda longuement, elle essaya de continuer à faire
ce qu'elle faisait.
Mais je lui attrapai le poignet, elle essaya de me repousser
mais je restai de marbre et l'engueula.
- Tu vas te faire
adoptée et c'est comme ça que tu réagis ! Qu'est ce qu'il va faire Jules sans
toi ? Hein ? Et moi ... et les autres, nous, tes amis, ne comptons pas ? Je
t'interdis de mourir, je te l’interdis !!!
La serrant contre moi, on se mit à pleurer, Sam surveillait
les alentours.
On sécha nos larmes et remonta pour prendre le bus.
- Pourquoi, tu
voulais mourir ?
- Je dois partir du
pensionnat la semaine prochaine.
- Mélodie, ce n'est
pas une raison.
- Si ! Je ne
vais plus voir les autres, toi et Jules, c'est une raison.
- C'est pour ça que
vous vous disputiez ?
- Oui parce qu'à
cause de ça j'ai cassé avec Jules. Comme ça il sera libre après mon départ.
Mais il suppliait de ne pas casser, qu'il en mourrait sinon.
- Ça veut dire qu'il
y a un gros problème alors !
- De quoi ?
- Il n'est pas au
pensionnat et on pensait que vous seriez ensemble.
- Oh, non !
- Est ce que tu
saurais où il est ?
- Oui, derrière le
pensionnat près de la colline il y a un cabanon.
- C'était là-bas que
vous vous barriez alors, bande de petits cochons, haha !
- Laisse la, Sam.
-Ok, je rigolais.
- Mélo, tu es sûr
qu'il sera là bas ?
- Oui.
- Ok.
Nous étions dans le bus, il nous restait plus que deux
arrêts mais Mélo nous fit descendre.
- Monsieur, nous
allons descendre !
- Vous ne descendez
pas au pensionnat aujourd'hui, jeune fille ?
- Non, au revoir et
bon courage.
Mélo et le chauffeur s'étaient parlé comme s’il se
connaissait.
- Tu le connais ?
- Oui, c'est Marc et
à chaque fois que je prends le bus, c'est lui le chauffeur.
- C'est suspect.
- Non c'est juste
des coïncidences, je prends souvent le bus les lundis et samedi et c'est lui le
chauffeur.
- Ok.
- Bon, il faut
passer derrière les bâtiments devant nous et remonter un peu, prêt ?
- Yes.
- Je suppose que je
n’ai pas le choix.
- Chéri, si tu veux
tu m'attends ici ?
- Non, je ne te
laisse pas seule, j'arrive !
Pendant que Mélo et moi montions, Sam nous rattrapa.
- Alors, c'était
difficile ?
- Non, c'était
fatiguant !
On arriva à la cabane, Mélo ouvrit la porte mais personne
n'était à l'intérieur.
Mélo se mit à pleurer, Sam remonta pour aller derrière la
cabane.
Puis, il revint en souriant.
- Sèche tes larmes,
ton beau est caché derrière.
Mélo remonta à grandes enjambées pour rejoindre son chéri.
On les attendait ici pour qu'il puisse se parler un peu et
Sam essaya de m'embrasser mais j'esquiva.
- Je n’ai pas le
droit à une récompense ?
- Non.
- Si, j'ai été sage
et j'ai même trouver Jules, la belle au bois dormant.
- Pourquoi tu
l'appelles comme ça ?
- Il était entrain
de dormir derrière.
- Ah, d'accord.
Il m'embrassa avec fougue et je ne bronchai pas, par contre
cette fois c'est pas moi qui me suis pousser.
Mélo et Jules arrivaient, main dans la main, tout sourire.
Apparemment, ils allaient mieux c'est le plus important.
On redescendit et se dirigea vers l'école puis vers la
cafét.
Il était déjà l'heure de manger, on entra dans la cafét,
l'horloge affichait 19 h 35.
Le temps avait coulé à une rapidité, mais c'est normal entre
le bus et les recherches, puis les cours, à nouveau les recherches, je suis
soulagée qu'il ne soit pas 20h.
À 20 heures le pensionnat ferme pour les élèves.
Seul, les adultes peuvent entrer et sortir après cette
heure.
Ce soir au dîner, il ne restait que nos repas, 2 bols de
soupe, 2 assiettes de purée de pommes de terre avec haricots vert, 2 yaourts
aromatisés et 2 bananes.
On se servait sans vraiment faire attention à ce que l'on
prenait.
Nous étions tous perdu dans notre monde après cette journée
épuisante.
Mélo fit un " beurk" en voyant ses haricots.
- Donne les moi, je
vais te les manger.
- Merci chéri.
- Asahi passe ton
assiette.
- Je n’ai pas fini
de manger ...
- Justement je veux
ta purée.
- Non, je veux tout
manger.
On finit de manger et se dirigea vers les dortoirs.
Mélo et Jules se faisait des câlins et Sam fit pareil avec
moi.
Sauf que lui me tira vers lui en m'attrapant dans ses bras.
Les autres s'embrassaient et Sam les imita à nouveau.
- Attends là,
pourquoi tu fais pareil qu'eux ?
- Je ne fais pas
pareil et c'était juste parce que je t'aime.
- Moi aussi je
t'aime, mais...
- Bon d'accord, c'est
bon j'ai compris.
- Tu ... Tu as
compris quoi ?
- Tu préfères
Moon...
- Mais non ...
Sam se tenait la tête, Mélo et Jules étaient dans les
escaliers entrain de continuer leurs bisous.
- Sam, je te promets
que ce n’est pas à cause de Moon.
- Alors, c'est quoi ? Tu m'aimes plus ?
- Mais non Sam, je
t'aime toujours, c'est juste que ... sa va un peu vite tout ça et je n’ai pas
l'habitude d'être comme ça.
- Juste pour des
câlins et des bisous, tu n'es pas prête ?
- Je ne sais pas ...
- Bah punaise,
comment on va s'en sortir plus tard ?
- De quoi, plus tard
?
- Rien oubli, va
dormir ma petite chérie.
- Non, je veux
encore rester un peu ave toi.
- Et on fait quoi ?
- On se parle.
- C'est tout ?
- Oui.
- Ok, mais parce que
c'est toi, sinon je serais déjà parti dormir.
- Tu peux aller
dormir si tu veux, je veux juste te dire que je suis désolée de t'entrainer
partout avec moi.
- T'inquiètes c'est
rien, puis, au moins en venant je peux rester avec toi.
- Merci chéri.
- Même si c'est
crevant.
- Désolée, je peux
faire quelque chose, un massage si tu veux ?
- Tu sais masser ?
- Oui, un peu.
- Ça ne serais pas
de refus de me faire masser par toi. Je reste comme ça, sinon je m'allonge et
si tu veux j'enlève mon haut.
- Non, c'est bon
t'inquiètes, profites du massage, chéri.
Je commençai à le masser, il ferma les yeux et souri.
D'abord, je massai les épaules, puis les bras et en dernier
le dos.
Au bout de quelques minutes, il prit ma main dans la sienne.
- Merci chérie, ça
suffit, tu masses super bien.
- Merci.
- Mélo et Jules sont
partis au fait.
- Quand ?
- Quand tu me
massais.
- Ah ...
- Tu veux aller
dormir ?
- Non.
- Tu veux continuer
à parler ?
- Oui et je voulais
m'asseoir sur tes jambes.
- C'est vrai,
sérieux ? Oh punaise, j'ai cru que j'allais attendre quelques années pour ça.
- Bon bah, je vais
attendre quelques années alors.
Sam attrapa mon poignet et me fit m'asseoir sur lui.
Il me regarda longuement dans les yeux ainsi que les lèvres.
Je fermai les yeux et le laissa m'embrasser fougueusement.
Il prolongea en glissant sa langue pour jouer avec la
mienne.
Au bout de quelques minutes, j'ouvris les yeux et il se
décolla pour que l'on puisse respirer.
- Je pense qu'on va
en rester là pour ce soir, ma chérie.
- D'accord chéri.
- Sinon on aurait
continué, j'aurais fini par faire une bêtise.
- Merci de t'être
arrêté alors.
- De rien, je vais
te raccompagner jusqu'à ta chambre.
Il me raccompagna et me fit mon petit bisou sur le bout des
lèvres avant de partir.
- Passe une bonne
nuit et fais de beaux rêves de moi.
- Mais oui chéri,
toi aussi hihi.
Je rentrai dans ma chambre, Mélo dormais déjà dans son lit,
ça me rassure de la revoir sourire.
Je me brossai les dents,
fit mon petit monologue du soir et je m'endormis sur mon
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