Chapitre 12 : L'hôpital, 3ème partie.
Je suivis l'infirmière, laissant Sam avec un grand homme aux
cheveux châtains et aux yeux bleus foncés.
On descendit les escaliers, traversa l'hôpital et
l'infirmière salua quelques uns de ses collègues, en les taquinant ou en leurs
sortant des blagues.
Apparemment, quelque chose était arrivé donc elle a demander
à quelqu'un de me faire ma radio et de me raccompagner à ma chambre.
J'étais un peu inquiète que l'infirmière m'ai laissée avec
une inconnue.
Une dame blonde aux yeux verts, mais elle se fichait de moi
donc je n'avais rien à craindre.
Enfin j'espère, on verra bien avec l'inconnue, on entra dans
une salle de radiologie.
J'obéissais sagement aux conseils qu'elle me donnait.
- Déshabillez vous
dans l'autre pièce et allongez vous.
- D'accord.
J'alla donc me
déshabillais et revint pour m'allonger sur la table de radiographie.
- Montez plus haut
sur le fauteuil !
- D'accord.
- Stop !
- D'accord ...
- Ne bougez plus et
ne parlez plus !
- ...
Attendant sagement que sa finisse, j'entendis quelqu'un
entrer.
Je commença à rougir puis j'entendis la voix de mon
infirmière.
Cela me soulagea et m'embarrassa à la fois.
Elles discutaient sur une personne qui venait de mourir.
Une personne hospitalisée depuis un an environ.
Puis, mon infirmière vint me chercher et me demanda de me
rhabiller.
Je me dépêcha de me rhabiller et la rejoins à la sortie de
la pièce.
On allait retourner dans la chambre à Sam et moi.
- C'est bon, ma
mignonne ?
- Oui, madame, hihi.
- Allez, on retourne
dans votre chambre, je vous ai mis à disposition la télécommande. Au cas où,
vous auriez envie de regarder la télévision mais le volume sonore ne doit pas
être trop élevé, je vous fait confiance.
- D'accord, madame.
- Bon, je te laisse
alors, j'ai encore du boulot.
- Ouki, bonne
journée.
Elle s'en alla pendant que je montais l'escalier.
La première chambre était une salle d'attente avec TV.
Puis, il y avait des chambres et la chambre 66 était une
salle de jeu pour enfants.
Je continua mon chemin et entra dans ma chambre.
Je m'asseyais sur mon lit en pensant à Sam et à notre retour
au pensionnat.
Les minutes passaient, puis une heure, puis deux et Sam
entra dans la chambre.
L'infirmière à ses côtés, Sam souriait ainsi que
l'infirmière.
- Asahi, j'ai plus
d'examens à passer !
- Super !
- Oui mais après
avoir manger vous devez dormir. Je n'ai pas envie que vous vous évanouissiez à
cause d'un manque de sommeil. Puis, vous n'avez pas encore assez récupérer
d'énergie alors profitez de votre séjour ici pour vous reposer.
- Déjà ?
- Oui, c'est pour
votre bien les enfants. Alors, vous me ferez le plaisir de dormir sinon je vous
anesthésie !
- Haha, oki ... On
dormira et merci pour tout.
- De rien, petit
chou.
Elle ressortit à cause de son bip qui vient de sonner.
- Oulala, petit
chou, hihihi ...
- Bah quoi, je suis
pas chou ?
- Non !
- Je suis quoi alors
?
- Tu es ...
- Je suis ?
- Tu es ... Tu es
... Tu es beau.
Je me suis mise à rougir et Sam aussi, sûrement parce que
c'est la première fois que je lui dit qu'il est beau.
Au début, on resta silencieux pendant deux minutes mais
pipelette que je suis, je brisa ce vilain silence.
- C'est
impressionnant, tout le travail qu'elle fait .
- Ouais ... et elle
est super sympa comme infirmière.
- Oui, très ... On
... On mange ?
- Ouais .
- Bon appétit.
- Merci à toi aussi,
Asahi.
Ce midi, nous avions le droit à des pâtes à la carbonara, un
cocktail de fruits, de la soupe et de l'eau.
Les pâtes étaient un peu froides, le cocktail de fruits
était délicieux.
La soupe quand à elle n'avait pas beaucoup de goûts.
Une fois, que nous avions fini de manger, je rangea nos plateaux sur la table et on
discuta.
- Sam ?
- Ouais ?
- Merci !
- Pourquoi ?
- Merci d'être venu
dans ma vie et de m'avoir sauvé.
- Merci à toi d'être
entrée dans ma vie ! C'est normal que je t'ai sauvé, t'inquiètes.
- Je m'inquièterais
toujours pour toi !
- T'es un ange,
Asahi ! Mon ange !
- Oui et toi, tu es
mo héro.
- Si tu veux, Asahi
... euh...
- Oui ?
- Je ... Je
t'aime...
- Moi aussi, je
t'aime Sam .
On s'endormis chacun dans son lit mais en se tenant la main
vu que les lits étaient prêt l'un de l'autre.
Pendant la nuit, je sentis que la main de Sam ne tenait plus
la mienne.
J'ouvris les yeux, le chercha du regard et il était assis
dans le coin près de la fenêtre.
Je me leva et alla près de lui.
- Sam ... Sam, ça ne
va pas ?
- Ah ... euh ... si
ça va, t'inquiètes pas ... va dormir.
- Tu es sûr ?
- Oui, Asahi.
- D'accord, mais si
tu as besoin de parler ou de quelque chose, je suis là et ne l'oublies pas.
- Je sais, mon cœur.
- Puis, j'irais pas
dormir tant que tu n'iras pas dormir aussi !
- Ah ouais ! C'est
comme sa, on va voir sa !
Il se mit à me faire des chatouillis et je ne pouvais pas
m'arrêter de rire.
Puis, au bout de 10 minutes, il arrêta et me serra dans ses
bras.
- Sa ... Sam ... Tu
es sûr que ça va ?
- Oui, je voulais
juste te serrer contre moi.
Alors je le prit dans mes bras et le serra fort.
- Pas si fort, hé !
Je vais pas partir.
- Ah, pardon ...
- C'est rien,
t'inquiètes pas, sa me fait plaisir que tu me montres que tu m'aimes.
- J'ai fait sa,
comme sa, sans réfléchir ...
- Tu l'as fait par
amour ou juste comme sa ?
- Tu sais pourquoi
j'ai fait sa ...
- Je veux que tu le
dises .
- Bon, tu as gagné
...
- Ouais !
- J'ai rien dit
encore .
- Allez, dis le .
- Je ... Je t ...
aime ...
- Tu ne l'as pas
bien dit .
- Je le répèterais
pas, nah !
- D'accord, c'est
pas grave. On va dormir ?
-D'accord .
Nous retournons donc dormir, main dans la main.
- Allez, debout les
tourtereaux !
- Hmmm...
- Il est quelle
heure ?
- 11 : 30, je n'ai
pas pu passer plus tôt et ceux qui étaient chargés de s'occuper de vous,
étaient débordés. Donc, vous avez pu dormir plus longtemps.
- D'accord.
Je me leva, alla me laver et revint m'asseoir sur mon lit
pour manger.
Sam me demanda de l'attendre donc j'attendis, 10 minutes
qu'il eût terminer de se laver.
Il vint à table, vêtu de son pantalon seulement et je ne dis
rien car sa me plaisais de le voir comme sa.
Au moment où je me leva pour ranger le plateau repas sur la
table.
Notre infirmière entra et me le prit des mains, puis,
quelqu'un d'autre entra.
- Re bonjour les
enfants, êtes vous prêts ?
- Oui, madame.
- Ouais belle mère !
- Alors, prenais vos
affaires et venait !
La dirlo nous donna des sacs de courses et on rangea nos
affaires dedans.
Je fis un câlin à l'infirmière et Sam lui fit la bise en la
remerciant.
- Merci m'dame, de
vous êtres occupés d'nous !
- Mais de rien, vous
êtes des amours. J'espère que rien ne vous arrivera maintenant.
- Espérons chère
dame, je tiens énormément à mon fils et à celle qui lui redonne goût à la vie.
- Je prierais pour
eux, ne vous inquiétez pas Madame Santos, au revoir mes choux.
- Au revoir, Madame
!!!
On sortit de l'hôpital, Madame Santos c'était déjà occupés
des documents de sorti etc...
Nous montions donc dans la voiture noire et partions en
route vers le pensionnat.
La voiture était celle de la directrice, la mère adoptive de
Sam apparemment.
Il y avait un GPS qui indiquer des conseils à Mme Santos qui
les écoutait attentivement.
On arriva, sortit de la voiture et l'ont vit que Moon
s'occuper d'une nouvelle.
La directrice partit les rejoindre après que Sam et moi
avions sortis nos sacs de la voiture.
Elle répéta les mots qu'elle m'avait dit, le jour où j'étais
arrivée puis elle nous appela et on les rejoint.
Elle nous ramena dans son bureau et cela m'inquiéta.
- Bon les enfants,
ce qui c'est passer est très grave.
- Oui.
- Ouais, on sait !
- Sam, j'ai failli
te perdre.
- Mais je suis pas
mort, tu vois !
- Sam, c'est ta
mère, pourquoi tu lui parles comme sa ?
- Je t'expliques
après ! Bref et c'est tout ce que tu voulais nous dire ?
- Sam, que t'ai-je
fait, pour que tu me parles ainsi ?
- Tu m'as enlevé mes
parents, tu as déjà oublié ! Et bien, pas moi !
Je les regardait stupéfaite, Sam était énervé et Madame
Santos au bord des larmes.
N'osant rien dire, pour ne pas aggraver la situation.
Ils continuèrent comme sa et je vis que Madame Santos allait
bientôt pleuré.
- Tu ... Tu penses
que c'est de ma faute, s'ils sont morts ?
- Bah, tu leur as
foncer dessus aussi alors voilà ! C'est pas parce que tu m'as sauvé que je vais
te pardonner.
- Sam, ce n'est pas
moi qui vous ai foncé dessus ! Un homme ivre vous a foncés dessus.
- Mais oui, c'est sa
!
- Je suis arrivée au
moment où ta mère essayer de te mettre à l'abri. Elle ma sourit et a dit
qu'elle te confier à moi. Elle est retournée dans la voiture pour essayer de
sortir ton père. Mais ... il était trop tard ... quand je t'ai mis dans ma
voiture, j'ai voulu aller les aider mais leur voiture à exploser. L'homme ivre
n'est pas sorti de sa voiture et il est mort dans sa voiture.
Elle craqua et se mit à pleurer, Sam sortit pour cacher son
énervement mais je l'avais vu.
Je ne voulais pas laisser sa mère seule comme sa, alors je
resta avec elle te la serra contre moi.
Mais elle me repoussa et me demanda de rejoindre Sam.
- Asahi, ma petite,
va t'occuper de lui, s'il te plaît ? Ne t'inquiètes pas pour moi.
- Vous êtes sur ? Ca
va allez ?
- Oui, oui, ne
t'inquiètes pas et files le rejoindre.
- D'accord, mais si
vous avez besoin de parler, venez me parler.
Je sortit de son bureau, regarda autour de moi, mais
personne.
Tout le monde devait être en cours, au moins comme sa, je le
retrouverais plus vite.
C'est ce que je pensais en traversant les couloirs et les
escaliers, mais rien.
J'alla donc dans les couloirs des dortoirs, je toqua à sa
porte, mais rien.
Je colla mon oreille pour entendre s'il y avait du bruit,
mais non toujours rien.
J'arriva dans le couloir de ma chambre et je le vis.
Assis par terre adossé à ma porte, la tête entre les bras.
Me dépêchant de le rejoindre, je le vis ce lever.
- Asahi, aide moi !
- Comment ?
- Dit moi si tu
crois tout ce qu'elle vient de dire ?
- Elle avait l'air
sincère donc, oui.
- Depuis tout ce
temps, je la haïssais mais elle ne m'avait rien fait.
Il me regarda horriblement choqué, perdu, les larmes aux
yeux et je le serra contre moi.
- Tu peux pleurer,
je suis là et je serais toujours la pour toi.
- Asahi ...
Il cacha sa tête dans mon cou et pleura en me serrant contre
lui.
Au bout de deux ou trois minutes, il se décolla.
- Merci, Asahi, si
tu n'étais pas là, je ne sais pas ce que j'aurais fait...
- Je n'ai rien fait
de spécial pourtant.
- Des fois, juste
être prêt de quelqu'un et le soutenir, peut être déjà beaucoup.
- Ah ... D'accord.
Je lui souris et il m'embrassa doucement, timidement,
tendrement.
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