Chapitre 24 : Bonnes vacances les amis.
Avec Sam, je ne me sens pas trop inquiète sur ce qu'on va
faire cet été.
Si c'est une de ses propositions que Mme Santos accepte ça
sera sûrement géniale.
Mais je commence tout de même à être un peu impatiente.
J'ai tellement hâte de savoir où nous allons et ce que nous
allons faire.
Puisque c'est avec Sam, je serais prête à aller même à la
campagne.
C'est fou quand même la complicité qu'on a, puis on n’est
pas si différent l'un de l'autre.
Même s'il y a quelques différences, ça ne me gêne pas au
contraire ça me fait plaisir.
Ça aurait était bizarre qu'il soit mon petit ami s'il aurait
était mon portrait craché, je pense.
Puis, il est parfait comme il est, je ne voudrais rien
changer ou modifier en lui.
Il a ses défauts, puis il y en a qu'il devrait arrêter mais
s'il les change, je ne veux pas que ça soit pour moi.
S'il veut un jour changer une chose en lui, je veux que ça
soit pour lui et personne d'autre.
Je me fiche de ce que les gens disent ou pensent sur lui.
De toute manière c'est connu, les gens ne cesseront jamais
de parler.
Que ça soit en bien ou en mal et c'est comme ça.
Tant pis pour eux, ils perdent du temps à parler sur
quelqu'un, alors qu'il devrait passer ce temps à penser plus à eux.
Ils perdent du temps dans leur vie inutilement, surtout si
c'est pour faire les hypocrites.
Ils ne gâcheraient pas leurs temps, s'ils avaient le courage
de parler en face à face.
Mais heureusement, nous ne sommes pas tous comme ça.
Il y a des gens sur cette Terre qui disent ce qu'ils pensent
ouvertement.
Certes, ces personnes sont peu nombreuses mais elles ne sont
pas rares.
C'est ce que j'ai appris récemment en apprenant à connaître
les gens qui m'entourent.
Sam dormait mais la sonnerie indiquant qu'il est midi, le
réveilla.
Il se leva, me regarda et m'attrapa la main pour m'aider à
me lever.
C'est mignon mais il n'est pas obligé de faire tout ça,
c'est un peu bizarre puis ça me fait rougir.
On alla donc à la cafétéria, il ne restait plus grand monde,
juste quelques personnes qui ont l'air de devoir rester ici.
Je pense que malheureusement, tout le monde ne peut pas
rentrer chez lui.
Ou partir en voyage, moi cela m'arrange, au moins j'éviterai
le déménagement que vont sûrement refaire mes beaux parents.
Oh non, ils vont peut-être venir me chercher pendant les
vacances.
Je ne veux pas retourner avec eux, ils vont me séparer de
tous mes amis.
Puis, je ne veux pas revivre tout ça, je ne veux pas !
S'il vous plaît, ne revenez pas dans ma vie !
- Asahi, tu n'as pas
faim ?
- Qu... Quoi ?
- Hey, qu'est ce qu’il
t'arrive ?
- Ah ... euh ...
c'est rien, ne t'inquiète pas, hihi.
Mince, je ne pense pas que Sam va me croire, c'est évident
qu'il se passe quelque chose vu que j'ai failli pleurer.
Je vais lui dire que c'est à cause du vent et que ça va
mieux.
- Ne t'inquiètes
vraiment pas, c'est à cause du vent mais c'est bon maintenant.
J'espère qu'il ne va pas insister, je sais que c'est pas
crédible vu la chaleur qu'il fait.
- Ok, en tout cas
t'as intérêt à manger.
- D'accord, hihi.
Mince, je l'ai échappé belle cette fois ci, je n'ai pas
envie de parler de ça.
J'ai l'impression que depuis que je suis arrivée ici, je
n'arrête pas de me plaindre.
Bon, arrêtons de réfléchir, il faut que je choisisse ce que
je vais manger, au lieu de rester planter devant les entrées.
Je pense que je vais prendre de la salade, pas de soupe, il
fait trop chaud pour ça.
Oh, il y a des pâtes à la bolognaise ou des lentilles avec
du cordon bleu.
J'aime beaucoup les lentilles mais pas le cordon bleu, je
devrais prendre les pâtes à la bolognaise alors.
Je vais demandée si je peux avoir des lentilles dans un
petit récipient.
Oui, je vais oser demander ça et prendre du pain aussi, pour
une fois.
- Petite, tu
n'arrives pas à te décider ?
- Non, j'aime
beaucoup les lentilles mais je ne supporte pas le cordon bleu. Est ce que je
pourrais avoir des lentilles dans un petit récipient et des pâtes à la
bolognaise, s'il vous plaît, madame ?
- C'est rare de voir
quelqu'un demander aussi poliment, juste pour ça je vais te donner ce que tu
demande, mais ne le dit à personne...
- Promis.
Elle me servit puis j'alla m'asseoir, comme si de rien
était.
Même si de toute façon, personne n'y a prêté attention.
Je commençai donc à manger en essayant d'oublier tout ce à
quoi je pense.
Mais c'est dur, j'ai tellement envie de passer de bonnes
vacances et rester ici.
On mangea silencieusement, Sam étais perdu dans ces pensées
comme moi.
Il doit être aussi inquiet que moi, je ne sais pas s'il sait
que mes parents peuvent me chercher à tout moment.
Bref, on a fini de manger, on va débarrasser et je vais dire
à Sam que je dois aller voir sa mère.
- Sam, je dois aller
voir la directrice pour lui demander quelque chose...
- Je viens avec toi,
je ne sais pas si on va lui demander la même chose mais il faut que je lui
demande où on va pour les vacances.
- D'accord, moi je
vais lui demandée quelque chose d'autre.
On était arrivés devant le bureau, on s'est dépêchés car la
directrice peut être ailleurs que dans son bureau.
Je toquai, on entendit la directrice dire "oui,
entrez" donc on entra et referma la porte derrière nous.
- Sam, Asahi, que me
vaut l'honneur de votre visite ?
- Je commence ou tu
commences ?
- Non, vas y Sam,
toi d'abord.
- Les filles
d'abord.
- Non, toi d'abord.
- Ok, maman on va aller
où alors pour les vacances ?
- J'y réfléchis
encore mais j'ai une préférence pour la plage et ta tante Estelle pourrait nous
loger, si nous allons chez elle.
- On fait ça alors,
ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas vu en plus.
- Oui, ça doit bien
faire un an ou deux que je ne l'ai pas vu.
- Ouais puis sa va
être cool vu qu'elle habite pas loin de la plage, on pourra y aller à pied
quand on voudra. Bon, je laisse Asahi poser sa question maintenant.
- Ne t'inquiètes
pas, vous pouvez continuez à vous parler.
- Non, non c'est
bon, t'inquiètes je peux lui parler après.
- D'accord, madame,
j'ai peur que mes beaux parents viennent me chercher et que le peu de paix que
j'avais gagnée en venant ici disparaisse à nouveau.
- Ne t'inquiètes pas,
je ne pense pas qu'ils auront le temps de venir jusqu'ici.
- Puis, même s'ils
viennent moi je les attends, j'ai des trucs à leur dire.
- Sam, mon petit, ne
t'emporte pas ainsi dès qu'il s'agit d'Asahi, cela pourrait lui porter malheur.
- Désolé mais je ne
veux pas qu'elle souffre.
- Je comprends,
sache que je la protègerais moi aussi mais qu'il ne faut pas trop énervés ses
parents. Qui sait ce qu'ils pourraient faire...
- Ils sont capable
de me refaire vivre ce que j'ai vécue jusqu'aujourd'hui et je ne veux plus
retourner vivre avec eux.
- T'inquiètes mon
bébé, je ne laisserai personne te faire du mal et nous séparer.
- Merci.
Il me prit dans ses bras et je le pris aussi dans mes bras,
je suis tellement contente de l'avoir dans ma vie.
J'ai vraiment l'impression que mes beaux parents vont venir gâcher
ma nouvelle vie.
Il ne faut pas que je déprime à cause de ça, il faut que je
profite de l'instant présent.
- Asahi, tu peux
aller faire ta valise, nous partons dès que vous serez prêt et moi je vais
appeler tes beaux parents pour les prévenir.
- Non, ne faites pas
ça, ils vont venir et me ramener avec eux, s'il vous plait, ne faites pas ça,
madame.
- Asahi, calmes toi,
je m'en occupe, tu n'as rien à craindre.
- Mais... mais...
Sam m'entraina dehors, il avait l'air confiant mais moi
j'étais paniquée.
Qu'est ce que je vais faire si mes parents viennent et
m'emmène avec eux ?
Je ne veux pas retourner à cette vie...
- Asahi, je sais que
c'est dur pour toi de nous croire mais essaie d'avoir confiance en nous.
- J'ai confiance en
vous mais je n'ai pas confiance en mes parents, ils ne sont pas comme vous.
- J'avais compris,
mais t'inquiètes ma mère a dit qu'elle s'en occupe donc laisse la gérer.
- Je veux bien mais
qu'est ce que je fais si mes parents me reprennent.
- Tu n'as rien à
faire à part dire ce que tu as sur le cœur, on s'occupe du reste avec ma mère.
Il me fit un clin d'œil, il était tellement sûr de lui mais
j'avais quand même peur.
On arriva à ma chambre, j'ouvris, il entra et je commençai à
préparer ma valise.
D'ailleurs, il ne devrait pas aller faire la sienne.
- Sam, tu ne dois
pas aller faire ta valise ?
- T'inquiètes,
j'avais déjà fait ma valise ce matin, Lysandre voulait vérifier si je prenais
tout ce qu'il fallait.
- Une vraie maman
poule, il est super gentil de veiller autant sur toi.
- C'est vrai mais
des fois c'est lourd qu'il soit tout le temps derrière moi.
- C'est vrai que ça
n'a pas l'air facile de vivre ça.
- Tu as déjà fini ?
- Oui, je n'ai pas
grand chose, puis beaucoup de mes vêtements étaient déjà pliés.
- Tu n'as pas assez
de place dans ton armoire ?
- Si mais j'aime
bien en mettre certains comme ça.
- D'accord, on va
chercher ma valise alors ?
- D'accord.
On sortit de ma chambre, je refermai la porte et le suivais
jusqu'à sa chambre.
Pendant les vacances, les filles ont le droit de rendre
visite aux garçons dans leurs dortoirs mais cela reste très surveillés.
On arriva devant le dortoir des garçons et personne ne
surveillait aujourd'hui.
Sam ouvrit, pris son sac, ressortit, ferma la porte à clé,
puis on redescendit voir Mme Santos.
On marcha un peu dans la cour avant, je ne sais pas pourquoi
Sam et moi étions un peu nostalgique.
Enfin, moi je pensais à tout ce qu'il venait de se passer en
une année pour moi.
Sam, lui avait l'air excité et très enthousiaste de nos
vacances.
Après je ne peux pas affirmer à 100% qu'il pense à ça, après
tout il est tellement flou qu'on arrive pas à le cerner.
Bref, on arriva devant la porte, je toquai et bien sur Sam
lui entra sans attendre.
Pourtant tout à l'heure, il avait bien attendu mais
maintenant il est trop excité.
On entra donc dans le bureau, je fis tomber mes affaires
face à ce qu'il y avait dans le bureau de la directrice.
Je ne veux pas y croire, je ne veux pas, non, ne me dites
pas que c'est vrai.
Je veux me réveiller, je ne peux pas accepter ça.
Non !
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