Chapitre 23 : Début des vacances.

Le lendemain matin, comme d'habitude je fais tranquillement ma petite préparation.

Pour une fois, je me suis levée avant Mélodie et ça avais l'air de la surprendre.

Même si, elle ne dit rien et alla se préparait en silence, elle avait l'air encore endormie.

Je l'attendis devant la porte et à ma grande surprise son Jules était déjà là.

Ils s'étaient disputés, la semaine dernière et ils se sont réconciliés hier.

C'est fou comment ils sont à croquer quand ils sont ensemble.

  - Bonjour, Jules, tu as bien dormi ?

  - A... Asahi, tu es déjà réveillée ?

  - Oui comme tu peux le voir, hihi, ça vous choque à ce point ?

  - Et bien, c'est que normalement Mélodie peine des fois à te réveiller donc on a pris l'habitude.

  - Je retourne me coucher si vous voulez.

Mélodie arriva et rigola.

  - Asahi, fait pas ta moue et viens, aller c'est l'heure de manger puis ta moitié doit déjà être entrain de t'attendre. Si j'étais toi je le surveillerais maintenant.

Elle me fit un clin d'œil et Jules rigola.

On se mit en marche pour aller prendre notre petit déjeuner.

  - Vous les filles, vous stressez toujours qu'on fasse quelque chose mais vous ne comprenez pas que quand on est avec une fille, c'est sérieux.

 - Normal, vu tout ce que vous pouvez faire, lol.

  - Rho, on n’est pas tous des méchants tu sais, puis si c'est comme ça, ça vaut aussi pour vous.

  - Bref, il faut vous servir maintenant.

On était arrivés pendant qu'il se pinçait les joues et j'avais déjà remplie mon plateau.

Je décidai de les laisser continuer leurs niaiseries pendant que j'allais voir comment aller les autres.

  - Wow, Asahi est arrivée avant Mélodie.

  - Elle a dû se faire gronder par maman Mélodie.

  - Eh oh, je ne suis pas un tyran non plus pendant que vous y êtes...

  - Rho, tu sais bien qu'on rigole.

  - C'est plutôt de moi qu'il se moque la...

  -  Les méchants, on les tape ?

  - Mais euh...

On éclata de rire du bébé que je venais d'imiter, j'en suis moi même surprise de l'avoir fait.

Après avoir rit cinq minutes, on se mit à manger car Mme Santos venait d'entrer.

Sauf Sam, qui continue à rire et à me pincer les joues.

Mme Santos ne dit rien et prend son repas qu'elle emmène avec elle.

Elle est débordée au point de devoir manger dans son bureau, punaise c'est pas facile d'être directrice.

Et mais... c'est les vacances !!!

En plus d'être des vacances, ce ne sont pas n'importe lesquels, c'est les vacances d'été.

Je me demande si les autres vont rester ou partir.

Mélodie allait partir c'est sûr vu la promesse qu'elle a faite à sa famille.

Pour le reste, je ne sais pas trop et d'ailleurs autant leur demander.

Mince, les autres sont entrain de débarrasser, je vais faire pareil.

On se dirigea vers des bancs et s'installaient.

  - Dites, appart Mélo, qui d'autres part du pensionnat ?

  - Moi, je vais en Espagne avec mes frères.

  - On va être séparés, snif.

Mélodie et Jules se regardaient tristement en se tenant les mains.

  - Pour ma part, je vais aller à Londres avec mes parents.

  - Wow, la chance Lysandre.

  - Tu nous ramène des souvenirs, si tu peux.

  - D'accord, j'essaierai Sam.

  - Moi, je vais au Portugal avec ma famille pendant les deux mois.

  - Wow, Sophie, tu vas pouvoir bien profiter alors ?

  - Oui.

  - Moi aussi, je vais au Portugal mais je ne serais pas dans la même région que Sophie.

  - C'est dommage, mais de toute façon on va tous se retrouver après donc ne t'inquiètes pas Matt.

  - Ça va être dur d'être loin d'elle mais je tiendrais le coup.

  - Bien dit, Matt.

Jules, Matt et Niall se regardaient comme s'ils pensaient la même chose.

  - Moi, je vais en Italie avec Niall et ma famille puis pareil pendant les deux mois.

  - Amuse toi bien, Anaïs.

  - Maboudou et moi, on va passer les vacances ensemble chez nous.

  - Vous allez encore faire les folles, alors ?

  - C'est Sabrina surtout qui fait les bêtises.

  - He! C'est même pas vrai, toi aussi des fois tu fais la folle.

  - C'est parce que je suis avec toi.

On se mit tous à rire pendant que Sabrina essaya de bouder sa meilleure amie, mais elle n'y arriva pas.

  - Sinon, toi et Sam vous avez programmés quelque chose ?

  - C'est à dire que ... j'espère que mes beaux parents ne vont pas venir me chercher, je préfère rester ici. Même si je vais être seule...

  - Tu m'oublies un peu vite là, ma mère et moi, on voulait faire un truc sympa avec toi mais si tu veux rester ici...

  - Quoi ?

  - Quoi, quoi ?

  - Vous voulez m'emmenez où avec vous, Sam ?

  - Tu veux rester ici de toute façon...

  -  Mais non, dis-moi, stp !

  - Ça dépend je gagne quoi en échange ?

   - Je ne sais pas, tu veux quoi ?

   - Tu dois m'embrasser, mouahahaha !

  - Mais euh... tu ne peux pas demander autre chose ?

Il ne me laissa pas le temps de finir, qu'il m’avait prise dans ses bras et embrassé.

  - Que demander d'autre, que toi.

Je me mis à rougir, son regard était aussi fougueux que son baiser mais il y avait une pointe de tristesse.

Peut être qu'il aimerait, que de temps en temps ça soit moi qui prenne l'initiative.

Mais, comment je fais moi pour faire quelque chose comme ça.

Non, calmes, c'est rien, si je continue à penser à ça, je vais me remettre à rougir.

  - Tu sais que tu es adorable ?

  - Tu ne vas pas t'y mettre, Mélo ?

  - Bah quoi, t'es ma fille, c'est normal que je te trouve mignonne.

  - Mais euh... arrête...

  - Rougis, rougis rougis...

  - Ce n'est pas parce que vous le demandez que je vais le faire, na !

  - T'en es sûr, ma chérie !

Non, Sam, pas toi et mince je me remets à rougir, je dois être complètement rouge maintenant. 

   - Hé, c'est devenu une tomate !

  - Non.

  - Mais si regarde.

  - Wow, j'ai envie de lui faire un câlin maintenant, à la folle tomate.

  - Mais... euh... laissez moi... vous êtes méchants...

Ils se mirent tous à rire et Sabrina me gardait dans ses bras comme si j'étais une enfant.

Mais, au bout de quelques minutes, je la repoussai gentiment car elle commençait à me serrer un peu trop fort.

  - La folle, tu me serres trop fort.

  - Oups, pardon la folle.

  - Bon alors Sam, tu as prévu de faire quoi avec ma fille ?

  - Pleins de choses...

  - Fait attention, si tu vas trop loin, quand je reviens je te massacre.

  - Je fais ce que je veux, c'est ma femme.

Il me prit dans ses bras en posant sa tête sur la mienne.

  - C'est à moi et qu'à moi !

  - Je crois qu'ils ont compris...

  - Non...

  - Mais si...

Ils commencèrent tous à parler entre eux et certains s'éloignaient même.

  - Hé, ne m’abandonner pas, vous allez où ?

  - Désolée, on doit commencer à préparer nos affaires, on va devoir bientôt partir.

  - Déjà ?...

  - Oui, ça passe vite, attends-nous là si tu veux.

Je hochai de la tête pour approuver, elles s'éloignèrent, les garçons étaient déjà partis depuis longtemps.

Sauf bien sûr, Sam, qui me tenait encore en tripotant mes cheveux.

Au fait, il n’avait pas répondu à ma question, je me demande où sa mère et lui veulent m'emmener.

  - Sam ?

  - Oui ?

  - On va aller où en vacances ?

  - C'est un secret pour l'instant, j'ai fait des propositions à ma mère et elle m'a dit qu'elle me donnera une réponse d'ici cette après midi.

  - Ah... d'accord...

  - Bah quoi, tu es déçu ?

  - Non, non, c'est juste que je voulais savoir.

  - Ah, désolée.

Un long silence commença alors, il avait l'air gênée de ne pas pouvoir me répondre et moi, je ne savais pas quoi dire.

Dans ces moments là, je reste muette et Sam aussi.

Il me ressemble un peu sur certaines choses.

Puis, avec lui, même les silences ne sont pas embêtant, c'est un peu bizarre.

Le temps pouvait s'écouler tant qu'on était ensemble, ça nous allait.

D'ailleurs, le temps avait fini par passé depuis que les autres étaient partis.

Cela fait maintenant une heure et demi, qu'ils étaient tous aller faire leurs valises.

Ils en mettent du temps, une valise en moins d'une heure c'est bouclée, non ?

  - Ils se sont perdus ou quoi ?

  - Je ne sais pas, Sam.

Il avait l'air un peu agacé de devoir attendre. Jules et Lysandre étaient arrivé, suivi de Matt, Niall.

  - Ah bah enfin, vous en avez mis du temps. Vous faisiez quoi, vous vous maquillez ?

  - Sam, ne deviens pas agressif comme ça, c'est juste qu'on voulait être sûr de ne rien oublier.

  - S’cuze, Lys' mais t'sais comment chui'.

 - Oui, justement c'est pour ça que je te demande de te calmer. Je sais que tu vas te sentir seul sans moi mais tu as Asahi et ta mère. Ça devrait aller non ?

  - Oui mais j'aurais préférer que tu restes avec moi aussi.

  - Je sais mais maintenant que tu as quelqu'un dans ta vie, tu dois apprendre à te débrouiller.

  - Ouais mais bon, je t'ai déjà t'es un frère pour moi.

  - On sera toujours frère et rien ni personne ne pourra changer ça, tu le sais depuis le temps n'est ce pas ?

  - Oui mais bon, je n’aime pas être séparer...

Lysandre fut appelé par un homme devant la grille du pensionnat.

Il en profita pour faire une petite tape sur l'épaule de Sam et le décoiffait un peu.

Sam se remit à sourire et on accompagna Lysandre jusqu'à la voiture.

Le monsieur, sûrement son père, était beaucoup plus grand que nous, et avait les cheveux blancs.

Il était déjà dans sa voiture pendant que Lysandre mettait ses affaires dans le coffre.

Sam lui fit un câlin, je lui fis la bise et les autres garçons se contentèrent d'une poignée de main.

On fit au revoir de la main à Lysandre pendant que la voiture s'éloignait.

Puis, on retourna à l'intérieur, les filles arrivaient, elles s'étaient mises sur leur 31.

Maquillage, robe, talon, sac et autres accessoires, avec leurs valises.

Pendant quelques secondes, je me demandais qui elles étaient, jusqu’à que je vois Sabrina.

Oui, Sabrina parce qu'elle j'avais l'habitude de l'avoir un peu maquillée.

Leurs voitures étaient arrivées, c'est bon, ils vont tous partir.

Ça fait bizarre, le pensionnat va avoir l'air vide sans eux tous.

Mais si, Mme Santos accepte l'une des propositions de Sam, on sortira sûrement du pensionnat.

On se fit tous des câlins et ils commencèrent à partir, petit à petit.

On se retrouva seul, Sam et moi, et il me reprit dans ses bras en mettant sa tête dans mon cou.

L'heure de déjeuner s'approcher, ce qui veut dire que je vais bientôt avoir une réponse sur nos fameuses vacances.

J'ai tellement hâte ...