Chapitre 28 : Suite de la journée d'Asahi à la plage.
Nos ventres commençaient à gargouiller tour à tour.
Je ne sais pas trop l'heure qu'il est mais je suis sûre
qu'il est plus que midi à entendre nos ventres.
Comme c'est beau ici, ça me donne envie de vivre ici, tout à
l'air si tranquille.
Mais bon, ça doit être parce que je ne suis qu'une enfant
pour l'instant.
Les adultes doivent travailler dur, payer pleins de factures
et s'occuper de leurs enfants s'ils en ont.
Quand on a des enfants, c'est encore plus dur à gérer.
Mais bon, je suis sûre qu'il y a pleins d'avantages, déjà
les adultes peuvent commander ce qu'ils veulent, s'acheter pleins de choses,
faire un travail qui leur plaît.
Pas comme nous à travailler dur à l'école pour des diplômes
même si c'est grâce à ça que j'ai aujourd'hui une nouvelle vie.
Puis, ils peuvent manger ce qu'ils veulent quand ils
veulent.
Wow, le soleil brille de plus en plus et il commence à faire
lourd.
Sandrine et Christine avaient des chapeaux, je ne sais pas
d'où elles les avaient sortis mais ça devait être agréable.
Soudain, comme si Sandrine avait lut dans mes pensées, elle
m'en passa un très mignon en paille.
Je la remercia et continua d'admirer le paysage.
On venait de dépasser la plage et ces petits restaurants.
Apparemment, nous allions manger un peu plus loin, Sandrine
doit connaître des restaurants sympa et souhaite peut être nous y ramener.
On entra dans un quartier pavillonnaire, il y avait pleins
de belles et grandes maisons.
Plusieurs avaient même des piscines, certaines avaient des
toboggans, des balançoires et pleins d'autres jeux d'extérieur.
Certains jardins avaient mêmes des paniers de baskets ou des
cages de football.
Il y avait de beaux jardins, avec plusieurs variétés de
plantes, que ce soit des arbres à fruits ou à fleurs.
La rue était très grande ce qui me permettait de pouvoir
contempler toute ces belles maisons.
On arrivait au fond de la rue, à une intersection entre deux
rues et là encore plus de belles maisons en vue.
On tourna à droite, dans une rue où il y a encore pleins de
belles maisons mais aussi quelques restaurants.
Il y avait aussi quelques boutiques de bijoux, de vêtements
et deux boulangeries.
Nous étions arrivés en face d'un parking, Christine y entra
et se gara.
Nous étions sur le côté gauche du parking, on enleva tous
nos ceintures et descendions de voiture.
Sandrine marchait devant pendant que Christine vérifiait que
sa voiture était bien fermée.
Puis, on se mit tous en marche pour suivre Sandrine.
- Le restaurant est
génial, ils y servent des pizzas, des pâtes, des moules, des frites et pleins
d'autres choses délicieuses.
- J'ai hâte de voir
ça !
- Moi aussi, hihi.
Christine, elle, se contenta de sourire, on passa devant des
boutiques de vêtements.
Environ quatre puis on entra dans un restaurant, celui où on
allait manger.
Un serveur brun avec une barbe, habillé d'un chemisier
blanc, d'un pantalon noir et d'un tablier noir demanda :
- Bonjour, combien
de personnes ?
- Bonjour, nous
sommes quatre.
- D'accord, suivez
moi s'il vous plaît.
On lui dit tous bonjour et le suivait jusqu'a notre table.
Il nous donna des menus, retourna nos verres, nous servit à
boire et partit s'occuper de d'autres clients pour prendre leurs commandes.
On lisait tous attentivement nos menus, Christine et
Sandrine se conseillaient et s'interrogeaient.
- Qu'est ce qui est le plus bon d'après toi,
Sandrine ?
- D'après moi...
hmm... je dirais les moules frites mais tu n'aimes pas ça...
- Comment ça, j'aime
bien les moules c'est maman qui ne les aimait pas.
- Ah pardon, je te
les recommande alors parce qu'ici tu as les meilleurs, je pense que je vais
prendre ça, moi aussi.
- Et vous les
enfants, vous avez trouvez votre plaisir ?
- Pour moi, c'est
bon , je vais me prendre une pizza hawaïenne au poulet et toi, Asahi ? Tu vas
dire la même chose vu que tu aimes l'ananas ?
- Oui, comment tu
sais que j'aime l'ananas ?
- Tu me l'avait dit
un jour même si ça date je m'en rappelle, t'as vu !
- Tu n'es pas obligé
de retenir tout ce que j'aime, tu sais ?
- Ouais, mais vu que
je veux te rendre heureuse je préfère savoir comme ça je peux te faire plaisir.
- Comme il est
mignon mon fils.
- Oh, oui mon petit
neveu adoré est adorable avec Asahi et elle le mérite.
- Merci mais je n'en
demande pas tant, puis je ne mérite pas tout ça.
- Oh que si tu le
mérites ma petite, tu as bien trop souffert maintenant vie ta vie avec le
sourire.
- Merci, vous êtes
tous si gentils, merci.
J'eus les larmes aux yeux et essayai de les refouler pour
pas qu'on ne les voit.
Fermant les yeux deux secondes je les rouvrit pour sourire.
Tout le monde savaient ce qu'ils voulaient manger et on
attendis le serveur.
Il ne se fit pas prier, il nous vit nous tourner les pouces
et arriva.
- Mesdames et
monsieur ont-ils choisis ?
- Oui.
- Que puis-je vous
servir pour vous faire plaisir ?
- Deux plats de
moules frites et deux pizzas hawaïennes au poulet, avec deux jus d'ananas, et
un rosé s'il vous plaît.
- Excellent choix,
je reviens le plus vite possible avec vos commandes.
Il nous fit un grand sourire avant de se dépêcher d'aller
donner notre commande en cuisine et aller servir les autres clients.
C'est un excellent restaurant pour le moment, le service est
super, puis la déco du restaurant est belle.
Il y avait un bar au fond avec des tabourets blanc et une
grande table noire.
C'était certes simple mais chic avec des nappes blanche sur
chaque table et des chaises noires.
De beaux couverts en acier, de beaux verres à pieds, bref
tout ce qu'il faut pour une belle présentation de table.
Il y avait un mur à droite où on pourrait croire qu'un
arc-en-ciel a déteint, c'est marrant.
Sur les murs, il y a de drôles de tableaux noires avec des
néons violets tout autour.
A l'intérieur des tableaux, il y avait des formes qui se
dessinait petit à petit.
Ce n'est pas un tableau alors, sur un tableau les formes ne
changent pas comme ça.
Ca doit être un écran, peut être ?
Je ne sais pas, en tout cas je ne suis pas la seule à
regarder tout autour de moi en attendant que le serveur ne revienne.
Au bout de cinq minutes, il revînt avec nos boissons et il
nous les servît.
On commença donc à boire un peu nos boissons en attendant le
reste.
Le serveur ne se fit pas prier encore une fois, il revînt
vers nous après avoir pris la commande d'une dame et de l'avoir donné en
cuisine.
Il en profita pour nous apporter un plat de moule, frites et
une pizza.
Le serveur plaça le plat de moule, frites en face de
Christine et la pizza en face de moi.
Puis, il s'en alla pour s'occuper de clients qui entraient
dans le restaurant.
Deux minutes après, il revînt vers nous avec la pizza et le
plat de moule, frites qui manquait.
- Nous sommes
désolés de vous avoir fait tant attendre.
- Oh, mais non, ne
vous inquiétez pas ça va, nous avons vu pire, n'est ce pas ?
- Oui, puis ici
l'attente vos le coup, vos produits sont délicieux.
- Nous en sommes
ravis, mesdames, je vous souhaite un bon appétit.
- Merci, bon courage
à vous.
Il sourit à Christine et repartit s'occuper des autres
clients.
- Sandrine, tu ne
trouve pas qu'il est craquant ?
- Oh oui, puis sa
voix est si séduisante.
- Puis, il a de
bonnes manières.
Sam se mit à rigoler, les deux sœurs se tournèrent vers lui
pour savoir ce qui était drôle.
- Qu'est ce qu'il y
a Sam ?
- Rien, c'est juste
que vous êtes trop drôles.
- Comment ça, drôle
?
- Qu'est ce qu'on a
fait pour que tu te torde autant de rire ?
- Bah, le serveur, haha
ha...
- Qu'est ce qu'il a
le serveur ?
- Bah, quand il
était là, vous faisiez comme si vous vous en fichiez et là vous faites les
intéresser.
- Oui et ? Nous
aussi on a le droit de vouloir quelqu'un dans nos vies.
- Oui mais vous
aviez qu'à lui demander s'il veut ou pas, puis vous auriez pu demander son
numéro sinon, haha ha, je me demande quel tête il va faire.
- Non, tu es fou, il
va nous prendre pour des folles, des femmes immatures et insensés.
- Oui puis, très peu
pour moi de parler comme ça à un inconnu.
- Si vous lui parler
pas il restera un inconnu de toutes façons, alors autant essayer, on ne sait
jamais.
- C'est vrai mais
moi je ne tente pas avec lui, il a l'air d'être déjà à quelqu'un.
- Tu as remarqué toi
aussi, Sandrine ?
- Oui !
Sam et moi, ne comprenions pas comment elles étaient arrivés
à cette conclusion donc on les écouta pour comprendre.
Nous mangions en même temps, c'est un vrai régal cette
pizza, miam miam.
J'espère que les moules et les frites sont aussi bonnes pour
Christine et Sandrine.
Ca en à l'air vu qu'elles attendent d'avoir avaler avant de
continuer à parler.
- C'est vrai tu as
raison, puis sa façon de marcher et de se tenir, me font penser qu'il est peut
être gay.
- Vous dites
n'importe quoi, le pauvre, il est juste un peu efféminé c'est tout, c'est pas
pour autant qu'il obligatoirement gay, vous savez.
- Tu as raison, Sam
mais tu avoueras que les hommes efféminés sont en général gay, n'est ce pas ?
- Oui, mais ça c'est
généralement justement, il y a bien des exceptions comme chez les filles. Il y
a des garçonnes et ce n'est pas pour autant qu'elles sont lesbiennes.
- Oui, c'est vrai
excuse nous.
- C'est pas à moi
que vous devriez vous excuser mais au mec qui vous fait craquer depuis tout à
l'heure. Et que vous osez pas approcher parce que vous avez peur de vous faire
rembarrer.
- Non, je n'ai pas
peur de me faire rembarrer moi, c'est juste que je trouve ça un peu déplacé de
draguer pendant qu'on s'empiffre.
- Comme vous
voulez...
On continua donc à manger en silence, quoi que les deux
sœurs n'arrêtaient pas de continuer à parler sur le serveur.
Même si elles mangeaient en même temps et que ça ne les
dérangeaient pas de faire les deux.
Nous terminions tous une dizaine de minutes après, c'était
tellement bon qu'on s’est dépêcher de manger, hihi.
Le serveur nous réveilla presque, tellement il apparut vite.
Christine et Sandrine en ont même bondit de leur chaise
tellement il nous avait surpris.
- Que se passe-t-il,
mesdames ?
- Ce n'est rien,
vous nous avez juste surprise car nous ne vous avions pas vu.
- Veuillez m'en
excusez, mesdames, je ne voulais pas vous effrayer.
- Ce n'est pas votre
faute, ne vous en voulez pas monsieur.
- D'accord, voudriez
vous un café ou un dessert ?
- Oui, nous
prendrons deux cafés ainsi que quatre salade de fruits.
- Très bien, je
reviens vers vous avec tout ça.
- Bien.
Le serveur repartit en cuisine et n'en sortit pas avant un
long moment.
Christine est Sandrine poussèrent un soupir de soulagement.
Apparemment le serveur leur a bien fait peur pour qu'elle
pousse un tel soupir après son départ.
Les deux sœurs se regardèrent et se mirent à rires, elles
avaient l'air d'être en plein fou rire.
- C'est fou combien
vous êtes synchro.
- C'est vrai mon
chéri, Sandrine et moi ça a toujours était comme ça.
- Tu te rappelles
quand maman et papa nous disaient qu'on était des jumelles.
- Oui sauf que nous
n'en sommes pas vu que tu es née deux ans après moi, haha ha.
- Oui, haha ha.
Ca me fait plaisir de voir Christine rigoler comme ça, ce
n'est pas au pensionnat qu'elle peut autant décompresser.
Puis, ce n'est pas toujours facile pour elle avec tout ce
qu'il nous est arrivés depuis que je suis là.
J'ai dû beaucoup les embêter et leur prendre beaucoup de
leurs temps.
Ca m'énerve d'être un poids pour les gens que j'aime et que
je leur porte malheur.
Il ne me le diront jamais mais je suis sûre que je leur
porte malheur vu tout ce qui est arrivé à Sam depuis que je suis là.
Je m'étais perdu dans mes pensées au point de ne pas avoir
vu que le serveur nous avait servis et qu'il était déjà repartis.
C'est Sam qui m'a réveillé en me mettant un petit coup de
pied pour voir si je réagirais.
Je releva la tête vers lui et le regarda en me demandant
qu'est ce qu'il avait.
- Qu'est ce qu'il y
a Sam ?
- Rien, c'est juste
que les desserts sont là et que tu n'y as pas touché.
- Désolée je suis
repartie dans les nuages, hihi.
Je lui fit un sourire et attaqua ma salade de fruits, elle
était délicieuse.
Il n'y a rien de mieux qu'une salade de fruits en dessert,
pour moi hihi.
Dans celle que je mange il y a de la poire, de la pomme, de
la banane, du kiwi, de la mangue, de l'ananas, du raisin...
Après, je pense qu'il y a un peu de pêche, des agrumes mais
je ne sais pas trop si c'est de l'orange ou de la clémentine.
Et voilà, je pense que c'est tout mais c'est déjà beaucoup.
En même pas cinq minutes, nous avions tous finis nos
desserts et Sandrine qui suivait Christine se dirigeait vers l'entrée pour
payer.
Pour une fois, je n'avais pas eu mon sentiment de profiter
de la situation pour qu'on m'achète des choses.
J'ai l'impression que je fais un transfert émotionnel de ma
mère avec Christine.
Ce que je veux dire c'est que je commence à me sentir proche
d'elle et que je veux devenir sa fille.
Tant que c'est elle, ça me va car je sais qu'elle s'occupera
bien de moi.
Mais je ne veux pas devenir la sœur de mon Samii.
Oups, je me reperds dans mes pensées et ils m'attendent pour
monter en voiture.
Nous étions maintenant en voiture, ceinture bouclée et
partis.
Je ne sais pas si nous allions à la plage, ailleurs ou
simplement rentrer.
Mais tout m'allait car je vais sûrement m'amusés vu que je
suis ici avec eux.
A ma plus grande surprise, pendant que j'admirais à nouveau
le paysage et ces belles maisons, nous étions rentrés à la maison.
C'est préférable je pense, le soleil commence à frapper plus
fort et il fait trop lourd.
Les deux sœurs nous dirent de descendre de voiture et de
remettre nos maillots de bain.
On alla dans nos chambres et je me dépêcha de me changer
pour ressortir les aider à vider la voiture.
Elles étaient en pleine discussion et ça avait l'air
sérieux, du coup je pris les sacs et les déposa dans le couloir des chambres.
Pour qu'ils ne gênent pas trop en attendant que les affaires
soit rangés à leur place.
Je finis de déposer les sacs au bout de dix minutes puis
Sandrine dit à Sam et moi d'aller nous baigner pour nous rafraîchir.
Sam se dépêcha d'y aller, par chance il ne glissa pas et ne
se fit pas mal.
Normalement quand on court comme ça autour d'une piscine on
finit par tomber ou se faire très mal.
On passa l'après midi à nous baigner, plonger dans l'eau et
faire du toboggan.
Oui, Sandrine venait de s'en faire livrer un et les livreur
le fixèrent puis partirent.
Sam grimpa dessus et fût le premier à essayer le nouveau
toboggan.
Sandrine et Christine nous rejoignirent pour faire du
toboggan.
Le toboggan est génial puis quand on tombe dans l'eau ça
nous éclabousse et c'est rafraîchissant.
On continua un peu en début de soirée puis on alla manger
car il se faisait tard.
Sandrine recouvrit la piscine d'une bâche qui sortit du sol
et se fixa par dessus la piscine.
Je la regardais mais me dépêcha d'allais aider Christine en
cuisine.
Je me demande ce qu'on allait manger.
Apparemment, Sam devait mettre la table et moi je devais
aider Christine à faire de la salade de riz.
On découpa quelques cornichons, des tomates, des oignons,
des olives vertes dénoyautés.
On y ajouta des œufs durs, du maïs et du thon.
Puis, j'alla poser ça sur la table puis on commença à chacun
se servir et manger.
Une fois fini de manger, c'est à dire, une vingtaine de
minutes après, on alla dans le salon.
Je débarrassa juste avant la table et Sandrine me dit qu'on
rangera la vaisselle demain dans le lave vaisselle.
Sam et moi, baillions de fatigue et on ne se fit pas prier
pour aller dormir.
Maintenant, dodo, je ne
sais pas ce que me réserve demain, hihi
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